Heaume de parade de Charles-Quint, Filippo Negroli, acier repoussé et doré, 29,5 x 26,4 x 34,1 cm. Poids : 2355 g. Milan 1533. Madrid, Patrimonio Nacional, Real Armería |
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MUSEO NACIONAL DEL PRADO
Ruiz de Alarcón, 23 – 28014 MADRID
INFORMATIONS :
• Tél : +34 913 30 29 41
• Fax +34 913 30 28 58 / 53
• www.museodelprado.es
HORAIRES :
• Du mardi au dimanche et jours fériés: de 9h à 20h.
• Fermé le lundi (jours de fête inclus).
TARIFS :
10 Euros : exposition et collection permanente
COMMISSARIAT :
Álvaro Soler del Campo, conservateur en chef à l’Armurerie royale de Madrid (Patrimonio Nacional)
CONTACTS PRESSE :
• Maria de la Peña
Tel : +34 913 30 29 41
Fax +34 913 30 28 58 / 53
maria.pena@museodelprado.es
• Beatriz Carderera
Tel : +34 913 30 29 60
beatriz.carderera@museodelprado.es
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L’exposition offre l’opportunité exceptionnelle de voir un choix important d’œuvres du Prado, exposées pour la première fois à côté de la collection d’armures appartenant au Patrimonio Nacional. C’est une approche tout à fait nouvelle pour une exposition que de réaliser une confrontation directe entre les portraits de cour, peints par de grands maîtres comme Titien et Rubens, et les armures portées par les rois espagnols, qui symbolisaient leur puissance à l’apogée de la monarchie.
Gros plan sur le symbolisme de l’armure
Inspirée de l’exposition organisée l’an passé à la National Gallery of Art de Washington, l’Art du pouvoir offre une présentation plus exhaustive du sujet. Elle se concentre sur le sens et le symbolisme des armures et sur leur représentation en peinture. Après une section introductive, l’exposition aborde quatre thèmes monographiques : “Le portrait de cour et les armureries de Charles et Philippe II”, “L’absence de portraits en armes dans la seconde moitié du XVIe siècle et leur réapparition sous Philippe III avant son couronnement”, L’Armurerie royale dans la peinture de cour du XVIIe siècle” et “Les portraits en armes chez les Bourbons : les traditions française et espagnole”..
Heaumes et tableaux
La première salle s’attache à expliquer l’importance des collections royales d’armures et de peintures à la cour espagnole de la Renaissance et de l’époque baroque. Les pièces les plus marquantes comprennent le heaume de parade de Charles-Quint avec le symbole de la Toison d’or, un objet qui souligne la position du roi comme grand maître de cet ordre de chevalerie prestigieux, et la bourguignotte, également de Charles-Quint. Ces pièces sont présentées à côté de tableaux de Vélasquez, Rubens et Teniers. Sont également présentés des documents contenant des ordres donnés à l’Armurerie royale pour que Vélasquez et Rubens y aient libre accès afin de copier des détails d’armes et d’armures.
• Harnais à motif floral, Desiderius Helmschmid, acier, repoussé, gravé et doré, Augsbourg, vers 1550, Madrid, Patrimonio Nacional, Real Armería.
• Juan Francisco Pimentel, Xe comte de Benavente, Diego Vélasquez, huile sur toile, 109 x 88 cm, vers 1648, Madrid, Museo Nacional del Prado. Les trésors de l’Armurerie royale
L’exposition s’attache à présenter un tableau général des relations entre armure et peinture. Trente-cinq tableaux sont présentés à côté de vingt-sept ensembles complets d’armures prêtés par l’Armurerie royale de Madrid, qui abrite les armes et les armures des rois d’Espagne ainsi que des trophées militaires et des dons de famille, et qui est considérée comme le plus riche ensemble au monde, à côté de la collection impériale de Vienne. Tableaux et armures décrivent l’évolution et l’influence du portrait de cour du XVIe au XVIIIe siècle. La juxtaposition la plus frappante est peut-être celle qui concerne le Portrait de Charles-Quint à Mühlberg, par Titien, et l’impressionnante armure équestre de propriété de l’empereur : un chef-d’œuvre de Desiderius Helmschmid, l’un des meilleurs armuriers du XVIe siècle. Les visiteurs peuvent également admirer une tapisserie, des médailles et des sculptures qui aident à mieux définir les liens entre les deux grands ensembles d’objets.
PUBLICATION :
L’exposition s’accompagne d’un catalogue avec deux essais, par Miguel Falomir, chef du Départment de peintures italiennes au Prado, et Carmen García-Frías, ainsi qu’une introduction par le commissaire, Álvaro Soler del Campo, conservateur en chef à l’Armurerie royale de Madrid (Patrimonio Nacional).
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