Elément de la Fontaine dite du Pilori (détail) Bronze
H. : 1,25 m ; l. 0,23 cm © Photo Besançon, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, cliché P. Guenat |
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MUSÉE NATIONAL DE LA RENAISSANCE
Château d’Ecouen - 95440 ECOUEN
INFORMATIONS :
• Tél : 01 34 38 38 50
• Site : www.musee-renaissance.fr
HORAIRES :
Ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 12h45 et de 14h à 17h15.
PRIX D'ENTRÉE :
• Plein tarif : 4,50 €
• Tarif réduit : 3 €
• Tarif groupe : 4 € (à partir de 10 personnes)
• Gratuit pour les moins de 26 ans et pour tous le premier dimanche du mois.
(Tarif incluant l’exposition et les collections permanentes)
COMMISSARIAT :
Bertrand Bergbauer, conservateur du patrimoine au musée national de la Renaissance
CONTACT PRESSE :
Michaël Caucat
• Tel : 01 34 38 38 64
• E-mail : michael.caucat@culture.gouv.fr
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Le musée national de la Renaissance dévoile l’emploi du bronze aux XVIe et XVIIe siècles, en particulier dans les objets d'usage. Avec plus de 130 œuvres des plus prestigieuses (étriers de François 1er en bronze doré, pied de fontaine du cercle de Hugues Sambin) aux plus usuelles (mortiers pharmaceutiques et chandeliers), l'exposition dessine une approche inédite de l’art très original des fondeurs français à la Renaissance.
Serrures, mortiers, grelots…
Si le travail du fondeur est souvent réduit à la fabrication de cloches, les objets conservés témoignent en réalité de l'omniprésence de leurs productions dans tous les secteurs de la vie quotidienne de la Renaissance. Or, ce sujet n’a jamais fait l'objet d'une étude approfondie, laissant dans l’ombre de nombreuses variétés d'œuvres, souvent données comme non datables et non localisables : luminaires, mouchettes et chenets, cloches et clochettes, petits canons, grelots, poids et mesures, mortiers, décors de portes ou de fontaines, serrures, étriers, éléments de harnachement, seaux à eau bénite et encensoirs…
Mortier et burette Ecouen, musée national de la Renaissance
(c) RMN / Stéphane Maréchalle Répertoire et techniques
L'exposition engage ainsi une étude stylistique poussée analysant les sources d'inspiration des bronziers et le répertoire décoratif dans lequel ils puisaient leurs décors – en particulier les grandes créations de la sculpture européenne de la Renaissance – tout en abordant les techniques de l’utilisation du bronze et des métaux connexes (fer, cuivre, laiton) ainsi que l'organisation des corporations de fondeurs à la Renaissance. Parallèlement au panorama des centres français de l’art du bronze à la Renaissance, de la production du Puy-en-Velay ou de Lyon aux réalisations de Fontainebleau, de Paris et de Rouen, de Bourgogne et de Champagne, des critères de datations sont proposés.
Une datation élargie
Ces arguments chronologiques permettent de reconsidérer le cas d’objets souvent attribués au XVIe siècle, mais dont la réalisation s’échelonne en réalité jusqu’au début du XVIIe voire du XVIIIe siècle, sans qu’il s'agisse pour autant de « faux » ou de « copies ». S'adressant à des publics variés, l'exposition a pour ambition de valoriser, dans une perspective historique, une technique et des savoir-faire méconnus. Elle donne un coup de projecteur sur des objets rarement mis à l'honneur et cependant omniprésents dans les collections publiques et sur le marché de l'art.
PUBLICATION :
• La France des fondeurs. Art et usage du bronze aux XVIe et XVIIe siècles par Bertrand Bergbauer, Rmn Editions, Cahier du musée national de la Renaissance n°7, 25 €.
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