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CARNETS DE VOYAGE 2
Le monde au bout du crayon

DU 18 NOVEMBRE 2010 AU 23 AVRIL 2011

Quarante-six artistes nous font découvrir le monde tel qu’ils le voient

Samuel HARDON et Céline ROUSSEL Chitwan, Népal, 2008 De retour au Népal pour des histoires de visas, nous en profitons pour visiter les parcs animaliers, délaissés lors de nos deux premiers passages

 

L’ADRESSE MUSÉE DE LA POSTE

34 Boulevard de Vaugirard
75015 PARIS

INFORMATIONS :

• Tél : 01 42 79 24 24
• Site: www.ladressemuseedelaposte.fr

HORAIRES :

• Du lundi au samedi de 10h à 18h.
• Fermé le dimanche et les jours fériés.

PRIX D'ENTRÉE :

• Plein tarif : 6,50 € (donne accès aux collections permanentes).
• Tarif réduit : 5 €
• Gratuité pour les moins de 13 ans et pour les postiers

COMMISSARIAT :

• Commissaire : Patrick Marchand
• Scénographe : Jean-Claude Salliou

CONTACT PRESSE :

Marie-Anne Teulat
• Tel : 01 42 79 23 29
• E-mail : marie-anne.teulat@laposte.fr


Pourquoi voyage-t-on ? « Un voyage se passe de motifs, écrivait Nicolas Bouvier en 1963 dans L’Usage du monde, il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même », ajoute-t-il. Sans doute, à l’instar de l’illustre globe-trotter, quelques carnettistes ont-ils éprouvé ce besoin irrépressible de larguer les amarres pour rompre avec le quotidien et tromper l’ennui. Pour d’autres, la tension vers le départ n’est pas une fuite mais une quête. Porté par des lectures de jeunesse, on poursuit un mythe, un explorateur ou une route légendaire. L’Adresse Musée de la Poste présente un très large panorama des artistes voyageurs d’aujourd’hui – nous faisant découvrir le Transsibérien, les tribus de la vallée de l’Omo… ou les brocantes de Picardie.


Jamais sans son carnet

Pour les artistes, le dessin sur le motif est un but en soi et le carnet lui-même, non plus un recueil d’esquisses préparatoires, mais une œuvre achevée, à part entière. Où qu’il soit, le carnettiste saisit son crayon et sort sa boîte d’aquarelle. Tous les artistes du carnet de voyage pourraient se rallier à cette belle formule proclamée par Guillaume Reynard : « Je voyage pour dessiner, je dessine pour voyager ». Car l’acte de dessiner en voyage, outre qu’il répond à une nécessité vitale pour l’artiste, est un formidable sésame pour ouvrir les cœurs et les maisons. Quand le croqueur ne maîtrise pas la langue du pays, le dessin apparaît alors comme le meilleur des lexiques. Autour de l’artiste qui a choisi son point de mire se forme un essaim d’enfants qu’aucune inhibition ne retient. La confiance gagnée et la surprise passée, les adultes s’approchent. L’artiste s’est posé. On pose. Il faut arrêter le temps car celui qui met un point d’honneur à dessiner sur le motif condamne la précipitation. La lenteur est la garantie de la meilleure observation et partant, de la meilleure restitution.


L’exotisme au coin de la rue

Le dessin représente un merveilleux outil de communication pour entrer en contact avec les autres. Foin des mises en scène pour touristes, danses folkloriques et passages obligés dans les échoppes de produits ethniques ! L’essentiel n’est pas là. L’artiste voyageur veut faire de belles rencontres et vivre d’authentiques moments de partage. C’est ce que lui procure le dessin de voyage. Veut-il de l’exotisme à toute force ? Point n’est besoin de franchir les océans. Il peut éprouver de fortes émotions et sensations au coin de sa rue. Rien n’échappe à l’œil aiguisé du carnettiste vagabond, à l’affût de… l’ordinaire. Le voilà guettant les attitudes les plus anodines, dans la rue, dans les bistrots, à la plage. Le voici arpentant les brocantes et les cabarets de jazz, donnant une âme aux objets et du mouvement aux musiciens.


Yann BRETON Presqu'île de Noto Hanto, Japon, 2009 Le pêcheur est surpris de me voir. Peu de visiteurs s'arrêtent dans son petit port. Il prend un gros coquillage, un Sazae, l'ouvre et me le tend.

Aux quatre points cardinaux

Tout est bon à croquer. Paysages et architectures de France surgissent du trait vif ou appliqué tracé par l’artiste. En France ou à l’étranger, les portraits ont la faveur des carnettistes. De l’Europe à l’Amérique en passant par l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie, ils nous emmènent saluer un forgeron roumain, une danseuse du ventre en Egypte, un vieillard du pays dogon (Mali), un docker de Mombasa (Kenya), un initié de l’ethnie Hamer (Ethiopie), la directrice d’un orphelinat en Sibérie, un marchand de thé de Calcutta, un pêcheur japonais, une maraîchère du Mékong, un vieux peintre de Hanoï et puis… C’est assez pour dire la diversité des rencontres que le visiteur fera en parcourant cette exposition. Il ne sera pas au bout de ses surprises quand il découvrira les univers oniriques de quelques artistes facétieux. À la diversité des sujets traités répond un très grand éventail de styles qui n’exclut aucune technique : dessins d’architecture, collages ou phylactères de bandes dessinées.


PUBLICATION :

Catalogue de l’exposition, éditions Snoeck, 24 €.



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