Nécessaire Paris, 1755-1756, agate, rubis et or. Legs Vermeersch (1911) Inv. V.2804
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MUSÉE DU CINQUANTENAIRE
Parc du Cinquantenaire 10
1000 BRUXELLES
INFORMATIONS :
• Tél : +32 (0)2 741 72 11
• Site : www.mrah.be
• E-mail : info@mrah.be
HORAIRES :
• Du mardi au vendredi de 9h30 à 17h
• Samedi et dimanche de 10h à 17h
• Fermeture le lundi, le 1er mai, les 1er et 11 novembre, le 25 décembre, le 1er janvier
PRIX D’ENTRÉE :
5€/4€/1,50€ (prix des collections permanentes)
CONTACTS PRESSE :
Bart Suys, responsable du Service Communication
• Tél : +32 (0)2 741 73 00
• E-mail : b.suys@mrah.be
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Les nantis et les puissants ont toujours aimé s’entourer de petits accessoires précieux et élégants. Ces objets de luxe étaient intimement liés aux différents aspects du quotidien, de sorte que, à chaque activité, correspondait un panel d’accessoires raffinés. Aux XVIIIe et XIXe siècles cette tendance prend de telles proportions que l’on peut alors parler de véritable phénomène de mode. Le Musée du Cinquantenaire propose une manière à la fois didactique et attractive de découvrir cet art de vivre.
Éventail France ou Espagne, milieu du XVIIIe siècle Ivoire, nacre et vernis Martin Legs Godtschalck (1915) Inv. G1111 Drageoirs, carnets de bal et miniatures…
La sélection thématique regroupe, entre autres, des carnets de bal, des boîtes à priser, des drageoirs, des boîtes à mouches, des flacons et des nécessaires de différents types. Les éventails étaient autrefois un accessoire de mode indispensable. La sélection présentée regroupe des exemplaires exceptionnels datés du XVIIe au XIXe siècle. La collection de bijoux comprend à la fois des pièces de grande valeur et des parures sentimentales, dont de très rares ouvrages en cheveux. Les montres et les accessoires d’horlogerie comptent quelques pièces uniques en Europe, à la fois au point de vue esthétique et technique. La section consacrée aux lunettes et aux accessoires d’optique montre que, dans ce domaine également, il y eut très tôt une production de luxe soumise au dictat de la mode. Les miniatures, qui clôturent le parcours, retracent l’évolution d’une facette oubliée de l’art du portrait, à travers ses différentes variantes techniques et stylistiques.
Calice : Les trois Grâces dansant Cristal anglais: Newcastle, gravé au pointillé en Hollande: David WOLFF (Bois-le-Duc 1732-La Haye 1798), dernier quart du XVIIIe siècle Inv. VE 144 Initiation au verre
La rénovation du circuit du cloître se termine par une salle consacrée à cinq siècles de verrerie. Le Musée du Cinquantenaire possède, en effet, une remarquable collection de verres de prestige, décoratifs et utilitaires fabriqués en Europe entre le XVe et le XIXe siècle. En guise d’introduction, une présentation de spécimens de l’Antiquité est proposée, qu’accompagne un film sur la production du verre, tandis que la fin du parcours permet d’admirer quelques œuvres de créateurs du XXe siècle. L’ensemble de la collection de verres est présenté dans une mise en scène attrayante, complétée d’explications sur le contexte historique et les techniques, initiant à un vocabulaire et à des concepts savants : roemer, berkemeier, tazza, zwischengoldglas...
Les grandes heures du cristal
Les verres vénitiens et les verres façon de Venise, fabriqués à partir de la fin du XVIe siècle et pendant le XVIIe siècle à Anvers, Liège et Bruxelles, sont les phares de la collection. Une attention particulière est accordée à la production de la famille Bonhomme, comme les célèbres « verres à serpents ». Les verres gravés à la pointe de diamant, à la roue ou au pointillé, exposés dans la salle, représentent de beaux échantillons de la technique de décorations de surface. Le cristal taillé de Bohème est, quant à lui, réputé pour sa finition. Plus loin, des exemples de la cristallerie de Vonêche sont présentés. Celle-ci est à l’origine des cristalleries de Baccarat en France et du Val-Saint-Lambert, institution de même notoriété en Belgique.
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