Carmen Calvo "Entrad, entrad, no tengáis miedo de quedar cegados"
DU 20 SEPTEMBRE AU 11 NOVEMBRE 2011
L’artiste espagnole a conçu cette exposition spécialement pour l'espace de la Galerie Guy Bärtschi.
Carmen Calvo "Entrad, entrad, no tengáis miedo de quedar cegados" (détail) |
GALERIE GUY BÄRTSCHI43, route des Jeunes. Allée G.
INFORMATIONS• Tél.: +41 310 00 13 HORAIRES ET JOURS D'OUVERTUREDu mardi au vendredi de 14h à 18h30 PRIX D'ENTRÉECONTACTS :• Paola Henao Tél.: +41 22 310 00 13 |
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La Galerie Guy Bärtschi est heureuse de présenter cette exposition conçue par l’artiste espagnole spécialement pour son espace de la route des Jeunes. Carmen Calvo (1950) est née, vit et travaille à Valence. Elle a choisi une citation de Max Ernst issue de Au delà de la peinture : “Entrez, entrez, n'ayez pas peur d'être aveuglés” pour intituler l’exposition. Cette invitation délicatement ambiguë est une porte d’entrée dans son univers poétique où effroi et émerveillement, ombre et lumière se côtoient de près. L’installation homonyme composée d’un millier d’index a été initialement présentée en février 2011 lors d’ARCO dans la rue fréquentée de Preciados à Madrid. L’artiste a désiré adapter cette pièce aux dimensions de la galerie. Cette œuvre est la représentation tridimensionnelle de son travail la plus encline à amener le spectateur vers une distorsion de sa réalité. Elle éveille la curiosité et incite à rentrer, à découvrir ce qui se cache derrière le rideau. Les doigts en argile réfèrent aux origines du travail de l’artiste. Le son est issu de plusieurs films s’inscrivant dans une mémoire collective. Il permet d’offrir à celui qui l’écoute très attentivement un autre forme d’appréhension de son ressenti quotidien. La sélection d’œuvres présentées s’articule autour de l’être humain ; de sa représentation du monde. Ses personnages fictifs narrent avec des objets du quotidien des histoires tel un journal qui aurait comme mode d’expression l’objet, la photographie et le dessin. Pénétrer dans cet univers brouille la perception. La simplicité des matériaux utilisés, le trait épuré du dessin et la superposition d’objets forment un ensemble qui entraîne une distorsion du réel. Son langage énigmatique ne parle pas de nostalgie d’un temps révolu mais de l’image et sa représentation. D’après Carmen Calvo la perception et l’observation façonnent nos vies. L’invitation à entrer est une invitation à rêver ; à ne pas avoir peur de rêver. |