
Djamel Tatah, Sans titre - (Les Hittistes), 2008 / 4 tableaux, Huile et cire sur toile (205,5 x 173,5 cm). Collection Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration, CNHI © ADAGP Paris 2011 |
|
CITÉ NATIONALE DE L’HISTOIRE DE L’IMMIGRATION
293, avenue Daumesnil 75012 PARIS
INFORMATIONS :
• Tél. + 33 (0)1 53 59 58 60
• www.histoire-immigration.fr
HORAIRES :
• Du mardi au vendredi de 10h à 17h30, samedi et dimanche de 10h à 19h.
• Nocturnes jusqu’à 18h30 les jeudis soir de conférences de l’UniverCité.
• Jusqu’à 20h30 les vendredis 10 février, 9 mars et 13 avril 2012.
PRIX D’ENTRÉE :
• Plein tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,5 € (incluent l’exposition permanente).
• Gratuit pour les - de 26 ans et pour tous le 1er dimanche du mois.
COMMISSARIAT :
Hou Hanru, Evelyne Jouanno, Isabelle Renard.
CONTACT PRESSE :
Ratiba Kheniche
• Tél : 01 53 59 58 70 - 06 77 66 94 67
• E-mail: ratiba.kheniche@histoire-immigration.fr

|
La Cité nationale de l’histoire de l’immigration a, dès sa création, choisi de faire entrer l’art contemporain dans ses collections. Elle enrichit ainsi le regard historique et anthropologique, du discours des artistes sur l’exil, la notion de frontières ou le questionnement identitaire, de plus en plus fréquents dans un monde en mutations culturelles, économiques, numériques. De Kader Attia à Chen Zhen, de Mona Hatoum à Mathieu Pernot, de Bruno Serralongue à Djamel Tatah, «J’ai deux amours» montre combien la réflexion sur l’immigration imprègne l’art d’aujourd’hui.
Un centre de référence
Ouverte au public en 2007 au Palais de la Porte Dorée à Paris, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration est une institution culturelle pluridisciplinaire : musée, salle de spectacle, cinéma, lieu de réflexion et de débat. Avec le musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration, une programmation culturelle, un centre de ressources et de référence pour tous les publics et un réseau de partenaires, elle a pour mission de rassembler, sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessible au plus grand nombre l’histoire de l’immigration, pour faire connaître et reconnaître le rôle de l’immigration dans la construction de la France.
Immigration = transformation
Dans l’exposition «J’ai deux amours», «l’immigration, qu’elle soit temporaire ou pérenne, n’est plus un passage mais une transformation» (Hou Hanru et Evelyne Jouanno, commissaires invités). La mobilité, telle qu’elle est envisagée par les artistes n’est pas uniquement géographique, c’est également une façon de vivre, de créer, de se régénérer. Citoyens du village global, les artistes, aujourd’hui, sont en transit entre leurs cultures d’origine et les capitales culturelles que sont Paris, New York, Berlin, Londres, New Delhi ou Beyrouth… Leurs œuvres, souvent le reflet de ces identités croisées, témoignent de la tension ressentie dans le déracinement, qui devient le lieu même de la créativité des artistes.
 M.Bourouissa, Le hall, 2007 Un parcours en cinq thèmes
Hou Hanru, Evelyne Jouanno et Isabelle Renard, commissaires de l’exposition «J’ai deux amours», ont sélectionné 106 oeuvres parmi le fonds d’art contemporain du Musée national de l’histoire de l’immigration et imaginé un parcours en cinq thèmes : Départ–voyages–circulations / Entre rêve et nécessité /Frontières : passages et contrôles / Vivre ensemble / Réinventer son univers.
Eli Commins, Pierre-Yves Chapalain, Cheveu et Yroyto : pour accompagner l’exposition, la Cité a passé commande à plusieurs jeunes créateurs et leur a demandé de travailler sur le thème de l’exposition. Tables rondes, cinéma, lectures, théâtre, ateliers pour jeune public et performances approfondissent ainsi le propos de l’exposition sous la forme de créations inédites.
PUBLICATION :
Catalogue La collection d’art contemporain, CNHI-Montag Editions, 2011, 244 p, 14,50 €
|