QUILT ART : L’ART DU PATCHWORK
DU 13 FÉVRIER AU 19 MAI 2013
Une exposition sur le Quilt Art au Mona Bismarck American Center
QUILT - EVENTAIL DE LA REINE KAPI’OLANI,Début du XXe siècle, Hawaï.
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MONA BISMARCK AMERICAN CENTER FOR ART & CULTURE34 avenue de New York,
INFORMATIONS :• Tél.: + 33 (0)1 47 23 38 88 HORAIRES ET JOURS D'OUVERTURE :Du mercredi au dimanche de 11h à 18h. PRIX D'ENTRÉE :• Tarif plein : 7 €
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Au 34 avenue de New York, lieu vivant de la culture américaine, le Mona Bismarck American Center for art & culture joue un rôle majeur dans le renforcement des liens d’amitié qui unissent la France et les Etats-Unis à travers des expositions, des événements et des formations. Après avoir exposé à la rentrée 2012 l’œuvre gravé de Mary Cassatt, c’est désormais dans un registre nouveau, celui des Arts Décoratifs et textiles, que le MB American Center propose de découvrir du 13 février au 19 mai 2013, QUILT ART : L’ART DU PATCHWORK, une exposition conçue à partir des collections de textiles de l’American Museum in Britain. Cette exposition qui présente 25 patchworks datés du XVIIIe et XXe siècle, apparaît ainsi comme une occasion exceptionnelle de célébrer la richesse et la diversité de la tradition américaine et témoigne, par la même occasion, de l’originalité et de la pluridisciplinarité du MB American Center en matière de programmation. Depuis les trousseaux de mariées, la Rose de Saron, l’Album, l’Amitié, l’Etoile de Bethléem, le Patchwork fou, ainsi que des patchworks hawaïens très réputés, cette exposition met en exergue des modèles et matériaux typiquement américains, rarement exposés en France. Si la taille de certaines pièces souligne la virtuosité et la patience de leurs créateurs, on retrouve également dans les motifs des symboles et détails évoquant les réalités politiques, économiques, sociales et religieuses de leur époque. Les tout premiers patchworks datent d’aussi loin que remonte la couture. Le monde antique (Egypte, Grèce, Proche-Orient) connaissait déjà la technique du patchwork. Elle figure dans la Bible qui fait état du « manteau de Joseph » cousu de diverses pièces de couleurs. En Europe, la pratique remonte au Moyen-âge, utilisée pour les vêtements des Croisés et pour les caparaçons (matelassés) qui protégeaient les chevaux lors des tournois. Les étendards étaient confectionnés selon la technique de l’appliqué et le costume d’Arlequin selon celui de l’assemblé, avec deux pièces juxtaposées. Lors de leur émigration aux Etats-Unis, les communautés européennes ont importé leurs pratiques textiles respectives, qu’elles ont adaptées sur place, avec les tissus à leur disposition. De nature hétéroclite, la pratique mêle les étoffes du monde ancien, la production locale, ainsi que les tissus d’importation, comme la soie, résultant des techniques, styles et formes uniquement américains. Pendant l’exposition, les visiteurs auront l’occasion d’approfondir leur connaissance de ces symboles grâce à un cycle de conférences animé par Géraldine Chouard, professeur à l’Université Paris-Dauphine. Dans le cadre d’ateliers en partenariat avec France Patchwork, la plus importante association française dédiée au patchwork, et pour ceux qui souhaitent s’essayer aux différentes techniques, des démonstrations, des quilting bees et discussions auront lieu tous les jeudis dans les galeries du MBAC. Une série de performances musicales inspirées par le thème du patchwork : soirées de jazz américain, de musique folk et acoustique sera également programmée. Les conservateurs Laura Beresford et Katherine Hebert, auteurs du catalogue Classic Quilts from the American Museum in Britain, ont contribué à cette exposition. |