UNE EXPOSITION PAS TRES ORTHODOXE DE GREGOR PODGORSKI

Au travers de son travail, Gregor Podgorski explore les diversités des parcours humains et leur intégration dans le monde contemporain, réalise le portrait d’une époque et de ses acteurs, sans accessoires ni décors, dans leurs modes de vie, leurs vérités, leurs essentiels. Il construit une cartographie des sens, nous montrant la profusion des situations humaines sans cesse renouvelées, réveille notre conscience en restant au cœur de notre actualité. Une œuvre infiltrée d’humour et de passions.

Sa religion est la vie. Ancien élève des Beaux Arts, photographe de métier, Gregor Podgorski aime représenter l’humain et en saisir l’essentiel. Convaincu que toute personne est belle, son regard d’artiste nous en montre ce qu’il veut. Cette exposition de photos humoristiques et passionnées est l’occasion pour lui de nous fait partager quelques uns des milliers de clichés qu’il a réalisés au cours des dernières années. Un évènement surprenant, pas conforme, pas inconvenant, seulement... Pas très orthodoxe.

Les clichés exposés sont extraits de séries imaginées par l'artiste. Celle de La Pietà, démarrée en 1998, en hommage à l'oeuvre que Michel-Ange créa 500 ans plus tôt et dont il en a tiré 500 mises en scène réalisées sur le ton de l’émotion et de l’humour, mêlant des couples, leur propre histoire, leurs univers, leurs fantasmes. Celle de C’est la vie : cinq ans après... ces couples se retrouvent, ils ont vécus des renouvellements, des séparations, des reconstructions, qui font leur présent. Et celle de Cadavres exquis : 10 ans après... le temps a fait son oeuvre, cette série arbore des photos usées et transformées par les intempéries et dont il reste des petits morceaux.

D’autres séries sont également représentées. Celle de Mère et fille : cinquante sept femmes, et autant de manières de témoigner de leurs sentiments, quatre générations d'entre elles sont réunies dans cette série de portraits qui nous contemplent, nous racontent leurs histoires, réveillent nos consciences. Celle des femmes bâchées : silhouettes de noir vêtues, elles sont confrontées à des corps nus... clichés destinés à nous alerter du danger d'un penchant vers un extrême. Et enfin celle de La rage de vivre, qui représente son travail actuel,  série consacrée à la femme ayant vaincu un cancer du sein.

Pas très orthodoxe... aussi ses amis exposant avec lui ! En appui au thème de cette manifestation, Gregor Podgorski s'entoure de l'amicale participation d'artistes aux univers singuliers : Aga, André Chabot, Clément, Michel Devaux, Christiane d’Eaubonne, Christophe Faso, Jean-Christophe Fisher, Abraham Hadad, Jean-Marc Hanna, Jean Harlez, Ben-Ami Koller, Pascale Marchesini-Arnal, Moisan, Ana-Paula Portilla, Rach’Mell et Bernard Thomas-Roudeix.

Gregor Podgorski aime le monde des créatifs... Avec un groupe d’artistes, du 26 septembre au 19 octobre prochain, il organise le douzième rendez-vous Artcité à Fontenay-sous-Bois. Une exposition collective à travers la ville, à laquelle participent une centaine d’entre eux et qui pour tous est l’occasion de retrouvailles, de dialogues et de confrontations. Du 12 au 30 novembre 2013, ce sera RDV d’Art, une manifestation pluridisciplinaire, à l'Atelier Z - Centre Culturel Christiane Peugeot.

Gregor Podgorski projette également la réalisation pour sa série La rage de vivre d’une exposition itinérante et d’un livre de 100 photographies et témoignages de femmes après un cancer du sein. Pour plus d’information, pour soutenir cette démarche et/ou pour participer à cette série de 100 témoignages, contacter l’artiste. site : www.gregor-podgorski.com