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L’ART DU CONTOUR
LE DESSIN DANS L’ÉGYPTE ANCIENNE

Du 13 septembre 2013 au 19 janvier 2014


Les secrets des dessinateurs et des peintres de l’Égypte pharaonique

Ostracon figuré : Portrait de Ramsès VI, calcaire peint. Nouvel Empire, 20e dynastie, règne de Ramsès VI, XIIe siècle avant J.-C. Probablement Thèbes, Vallée des Rois. Paris, Musée du Louvre, département des antiquités égyptiennes, inv. N498. © Musée du Louvre/Christian Décamps


Dans l’Égypte ancienne, les dessinateurs et les peintres étaient appelés « scribes des contours », l’art graphique égyptien se définissant, avant tout par les tracés qui entourent les formes et les surfaces dans lesquelles les couleurs peuvent s’exprimer, avec toute la richesse de leurs nuances.


Stèle de la Première Période Intérimaire, calcaire peint. Première Période Intérimaire,vers 2050
av. J.-C. Naga ed-Deir, achat à New York en 1971. Musées royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles, inv. E.8244 © MRAH

Techniques, fonctions et usages

L’exposition, d’abord présentée au Musée du Louvre à Paris d’avril à juillet 2013, montre l’importance du dessin dans la civilisation pharaonique. En abordant ses conventions, ses techniques, ses fonctions et ses usages, elle conduit les visiteurs à la rencontre des artistes égyptiens, à travers leurs créations les plus libres et spontanées comme dans leurs œuvres plus officielles. De multiples questions concernant les «scribes des contours» jalonnent le parcours : comment et par qui étaient-ils formés, quelle était leur place dans la société, quel était leur niveau de qualification littéraire et artistique, comment se définissent leur créativité et leur sens esthétique ?


Des codes spécifiques

Très tôt, à la fin du IVe millénaire, L'Égypte ancienne met au point des principes de représentation en deux dimensions de son univers ; ses artistes maintiendront ces codes pendant plus de trois millénaires pour les appliquer au service de la propagande royale, de la religion, de la magie, afin d’assurer la stabilité et la pérennité des sujets traités. Les artistes égyptiens ne restituent pas une scène telle que l’œil la perçoit mais offrent l’image – ou les images – d'un monde de concepts. Ainsi, chaque élément d’un ensemble est rabattu, présenté dans son aspect le plus pertinent, amenant le tableau à une décomposition et à une multiplication des points de vue. Cette technique a été appelée aspectivité et elle s’applique par exemple au dessin d’un visage dont l’œil est de face et le nez de profil.


Ostracon figuré : Chat et souris. Calcaire peint. Nouvel Empire, 19e-20e dyn., vers 1250-1100
av. J.-C. Probablement Deir-el-Médina ; achat à Louxor en 1930. Musées royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles, inv. E.6727
© MRAH

Des prêteurs prestigieux

L’exposition suscite de multiples réflexions sur la notion d’« art » en Égypte ancienne, sur notre propre perception des créations égyptiennes, ainsi que sur la notion du beau, confrontée à la fonction des œuvres élaborées par les artistes de la vallée du Nil. Ces riches thématiques sont explorées grâce à près de 200 objets remarquables, prêtés par les plus grands musées mondiaux : papyrus et ostraca illustrés, fragments de peintures de tombes, stèles, statues, éléments de mobiliers funéraires, instruments de dessinateurs, etc. Outre de nombreuses œuvres conservées au Louvre et aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, l’exposition bénéficie de la collaboration d’institutions majeures, du Metropolitan Museum of Art (New York) au British Museum (Londres), du Rijksmuseum van Oudheden (Leyde) au Medelhavsmuseet (Stockholm), de l’Ägyptisches Museum (Berlin) au Museo Egizio (Turin), en passant par le Musée des Antiquités nationales (Saint-Germain-en-Laye).


PUBLICATIONS :

• Catalogue : L’art du contour – Le dessin dans l’Égypte ancienne, sous la direction de Guillemette Andreu-Lanoë, Louvre Éditions / Somogy éditions d’art, 2013, 39 €.
• L’art des ostraca en Égypte ancienne. Morceaux choisis
Luc Delvaux et Amandine Pierlot, Bruxelles, Racine/Musées royaux d’Art et d’Histoire, 2013, 128 p. 24,95 €
• Regards sur le dessin égyptien
Luc Delvaux, Dirk Huyge, Amandine Pierlot, Isabelle Thérasse et Christine Willemen 11 €



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MUSÉE DU CINQUANTENAIRE Parc du Cinquantenaire 10 – 1000 BRUXELLES
INFORMATIONS : • Tél : +32 (0)2 741 72 11
• Site : www.mrah.be
• E-mail : info@mrah.be
HORAIRES : • Du mardi au vendredi de 10h à 17h
Fermé le lundi, les 1er et 11 novembre, 25 décembre et 1er janvier.
• La caisse ferme à 16h.
Nocturne du musée : jeudi 24 octobre de 17h à 22h
PRIX D’ENTRÉE : 8 € / 7 € / 3 €
COMMISSAIRES : • Guillemette Andreu-Lanoë, conservateur général, directrice du département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre, commissaire de l’exposition
• Luc Delvaux, conservateur des collections égyptiennes, commissaire de l’exposition à Bruxelles
CONTACT PRESSE : Bart Suys, responsable du Service Communication
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