WHITE SPIRIT Solo show d’Emmanuel Rivière
INAUGURATION DU NOUVEL ESPACE DE LA MAËLLE GALERIE
DU 7 AU 15 MARS 2014
WHITE SPIRIT Solo show d’Emmanuel Rivière Vernissage le jeudi 6 mars 2014 18H00 - 21H00
MAËLLE GALERIEINFORMATIONS :• Tél.: + 33 (0) 6 14 80 42 00 HORAIRES ET JOURS D'OUVERTURE :du mardi au samedi de 14H00 à 19H00 PRIX D'ENTRÉE :CONTACTS :• olivia Tél.: + 33 (0) 6 14 80 42 00 |
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Ouverte depuis le 19 octobre 2012, la Maëlle Galerie, galerie d’art contemporain & online, inaugure son nouvelle espace au 1-3 rue Ramponeau dans le 20e arrondissement de Paris le 6 mars 2014. En rejoignant les autres galeries de Belleville, elle s’inscrit dans une toute nouvelle dynamique de groupe. White Spirit est le titre de la première exposition personnelle d’Emmanuel Rivière à la Maëlle Galerie, une proposition inédite pour l’inauguration de son nouvel espace. Voici là une exposition qui réunit une vingtaine de pièces emblématiques du travail d’Emmanuel Rivière. « Emmanuel Rivière se livre depuis maintenant près de 15 ans à une activité étrange. Il moule l’intérieur d’un objet, le plus souvent une sculpture pour obtenir la matrice d’une autre sculpture qui sera la trace d’un creux ou la matérialisation de ce qui n’est pas visible ou la matérialisation d’un vide. Ou : Emmanuel Rivière se livre depuis maintenant près de 15 ans à une activité étrange. Il moule l’intérieur de masques le plus souvent africains pour obtenir une sculpture qui sera à la fois la matérialisation du creux invisible – sinon pour le porteur du masque – et du travail d’évidement. (…) Cette pratique pourrait rappeler celle d’autres artistes et l’on pensera fortement, dans un premier temps à Rachel Whiteread matérialisant les vides d’un appartement, sauf qu’Emmanuel Rivière ne fait pas que rendre visible ce vide, il rend compte, par l’empreinte du travail sculptural permettant d’obtenir une forme. Il rend compte, par l’empreinte du travail sculptural, de l’écart entre la forme en creux et la forme en bosse. Plus encore que les noires, les pièces blanches d’Emmanuel Rivière irradient une impression d’irréalité qui rend plus étranges encore les masques dont elles sont les fantômes. (…) La sculpture d’Emmanuel Rivière est, malgré sa matérialité, le fantôme d’une sculpture africaine, gardant son enveloppe, mais changeant de consistance et apparaissant, dans la trop grande force de sa couleur comme dotée d’une trop grande force d’apparition – et, on le sait, les fantômes sont toujours trop blancs ou toujours trop noirs. (…) Mais les fantômes chez Emmanuel Rivière ne produisent aucun effroi et n’annoncent aucun drame. (1)
(1) - Extrait de Double Bind de Karim Ghaddab et Éric Suchère |
Nous avons dû supprimer de l'article original les illustrations d'oeuvres contemporaines dont la reproduction gratuite n'est autorisée par l'ADAGP que pendant la durée de l'exposition.
Nous nous en excusons auprès de nos lecteurs et des artistes.