BIOPERVERSITÉ
DU 11 JUIN AU 18 JUILLET 2015
La Maëlle Galerie présente la première exposition personnelle de Malysse en France.
MAËLLE GALERIEINFORMATIONS :• Tél.: +33 (0)6 14 80 42 00 HORAIRES ET JOURS D'OUVERTURE :Du mardi au samedi
PRIX D'ENTRÉE :CONTACTS :• Olivia Tél.: +33 (0)6 14 80 42 00 |
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BIOPERVERSITÉ SOLO SHOW DE MALYSSE Exposition présentée du vendredi 12 juin au samedi 18 juillet 2015
Vernissage le jeudi 11 juin 2015 de 18h00 à 21h00 Une grande diversité d’espèces végétales sont la cible des bioperversités(1) de l’artiste-anthropologue MALYSSE. Soumises aux multiples méthodes de la dilacération, à des tortures dignes de Nuremberg comme à des traitements esthétiques de pointe, les plantes séchées-exposées se transforment en individus végétaux-mutilés, repeints comme dans certains rites funéraires, sans vie. (...) L’Herbier de Jean-Jacques Rousseau victime de la Bioperversité, 1772- 2012, est constituée de fragments originaux de l’herbier de Rousseau, offerts à l’artiste par un collectionneur anonyme Suisse. À travers un processus créatif- destructif adapté au public de l’art contemporain, ces taxidermies de plantes (arrachées à leur milieu par le grand philosophe de la Nature) assument leur rôle de victime de l’homme naturel, un être de sensations qui, d’après Rousseau, ne peux devenir un loup pour ses propres congénères ... Dans la lignée d’une production intellectuelle et politique qui l’a souvent condamné à l’exil, Rousseau s’est exposé à une vie retirée et solitaire. Par option, il fuit la compagnie des autres hommes et devient misanthrope. À cette époque, il se complait dans la Nature : son grand intérêt pour la botanique et sa passion pour la biodiversité, le pousse à récolter de nombreuses espèces et, dans la tradition encyclopédique, de constituer un herbier. Dans ses promenades solitaires, il collecte les plantes, qu’il offrira ensuite avec ses lettres, séchées et pressées comme ses sentiments, à toutes les femmes qui, comme Madame Delleserre ou Mademoiselle Broye-de-la-Tour hantent son cœur... En réinsufflant couleur et vie au Fucus ou Mousse Marine, à L’Hépatique des jardins, à la Renoncule à tresse d’Or et à la petite Courroyette, l’artiste amplifie sa tendance sadique-écologique et s’aventure dans les territoires visuels de la séduction romantique – séduction proposée par Rousseau aux femmes du XVIIIème et par MALYSSE aux collectionneuses d‘Art contemporain du XXIème. La Maëlle Galerie confronte la série bioperversité à la série des bioperversités familiales au travers d’une sélection de photographies et de vidéos de l’artiste, œuvres totalement inspirées par son Manifeste de la Bioperversité. Héritier des traditions Libertines et Sadiques des romantiques du XVII, le discours satyrique- barbare de MALYSSE met le doigt sur une idée forte : expliciter les pratiques d’emprisonnements, de consommation et de défiguration contemporaines qui cherchent à perfectionner les formes de la Nature. Mariana Coggiola, Brésil (1)Néologisme d’influence lacanienne, en anglais : Bioperversity. MALYSSE, Anthropologue de formation (doctorat de l’EHESS) et actuellement professeur d’Art et d’Anthropologie dans le Département de MODE & TEXTILE de L’Université de São Paulo, est également artiste depuis plus de dix ans. Il s’investit de la photographie, la vidéo, la peinture, la sculpture et les images numériques avec un regard aiguisé d’anthropologue... Ses œuvres ont été exposées par de nombreuses galeries et institutions brésiliennes (SESC / METROPOLIS/ USP / Metro de SP...) et a participé récemment au Festival International d’Art Contemporain ETERNAL TOUR à Genève.
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Nous avons dû supprimer de l'article original les illustrations d'oeuvres contemporaines dont la reproduction gratuite n'est autorisée par l'ADAGP que pendant la durée de l'exposition.
Nous nous en excusons auprès de nos lecteurs et des artistes.