BELGIAN BLUE BLOOD
L’ARISTOCRATIE BELGE CONTEMPORAINE
EN LIBRAIRIE FÉVRIER 2016
Après un an de rencontres, le photographe britannique Rip Hopkins livre 96 portraits dépoussiérants
Le prince de Chimay, le prince de Caraman, Juvat pietas. Crédit photo : Rip Hopkins / agence Vu | ||
" Le portrait de l’aristocrate est un art qui se pratique de moins en moins. En littérature, au cinéma, dans les arts visuels, en dehors de quelques rares spécimens, on ne peut pas dire que le sujet intéresse. De temps en temps, un documentaire surgit, défendant ou dénonçant un aspect de l’aristocratie, et il nous est alors imposé d’avoir une opinion. Dans les kiosques, quelques magazines mondains mettent en scène une aristocratie glamour et fantasmagorique. Tandis que dans les universités, de rares historiens et sociologues observent avec attention l’aristocratie et son déclin démographique. Ici, nous sommes devant 96 photographies d’aristocrates belges et 28 photographies de détails de leur vie. L’auteur de cette série n’est ni scientifique ni journaliste. Il n’y a pas de critère rationnel d’échantillonnage sociologique ou d’objectif d’information, d’encensement ou de dénonciation. Rip Hopkins ne répond à aucune commande : ni des personnes photographiées, ni d’une institution culturelle, scientifique, politique, ni d’une entreprise privée. C’est une démarche artistique autonome. Rompu à l’exercice du portrait, le photographe a voulu perpétrer, de son temps, l’art du portrait de l’aristocrate, dans le pays où il vit : la Belgique. Il rapproche un medium démocratique (la photo) et une communauté de personnes dont le rapport à l’image est aussi ancien que le lien au nom et au sang. À l’heure du numérique, des selfies, de facebook, quelle est la valeur d’un portrait photo aujourd’hui ? Hyper-consommables, nos reflets numériques se fixent de moins en moins sur un support matériel, ils se volatilisent et se démultiplient à l’infini. Pourtant, la prise de vue conserve une éternelle charge symbolique, émotionnelle. Sur le point d’être photographiés, nous faisons toujours un effort pour qu’apparaissent en même temps notre moi idéal, notre moi social et notre moi réel… Nous voulons que la photographie reflète à la foi le sentiment de soi, l’identité et la réalité physique. Tous les êtres humains font cela, quelles que soient leurs origines, leurs conditions de vie, leurs destins." (extrait du texte Aristocratie, millénaire trois de Pauline de La Boulaye pour BELGIAN BLUE BLOOD.) Les auteurs Rip Hopkins
Rip Hopkins est membre de l’Agence Vu à Paris. Il est représenté en Europe par la galerie Le Réverbère et en Belgique par Caroline Bouchard pour la série BELGIAN BLUE BLOOD. Olivier de Trazegnies
Pauline de La Boulaye
Les expositions BELGIAN BLUE BLOOD à Bruxelles, 70 rue Dautzenberg, du 15 au 24 avril 2016 BELGIAN BLUE BLOOD à Sète, dans le cadre du festival international de la photographie documentaire contemporaine Images Singulières, du 4 au 22 mai 2016
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FILIGRANES
22 rue du Faubourg du Temple
boîte aux lettres 31 75011 Paris INFORMATIONS : • Tél.: 01 43 42 48 15 • Site: http://www.filigranes.com • E-mail : filigranes@filigranes.com PRIX 60 €CARACTÉRISTIQUES DU LIVRE Format 250 x 340Français Relié couverture cartonnée 122 photographies en couleur 240 pages ISBN : 978-2-35046-381-0 CONTACTS PRESSE • Caroline Bouchardinfo@belgianblueblood.com |