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CAMILLE PISSARRO
Impressions gravées

DU 19 MARS AU 11 JUIN 2017

L'un des grands peintres-graveurs de l'histoire de l'art

Camille Pissarro, Marché de Gisors (rue Cappeville), 1894-1895, eau-forte et pointe sèche, 170 x 110 mm, 7e état. Epreuve en couleurs (quatre planches). Paris, Bibliothèque nationale de France.

 

MUSÉE TAVET-DELACOUR

4, rue Lemercier
95300 PONTOISE

INFORMATIONS

• Tél. : 01 30 38 02 40
• E-mail : museetavet@ville-pontoise.fr
• Site : www.ville-pontoise.fr

HORAIRES

• Du mercredi au dimanche
• De 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h

TARIFS

• Plein tarif : 5 €
• Tarif réduit : 4 €
• Gratuit pour les moins de 12 ans

COMMISSARIAT

Christophe Duvivier, directeur des musées de Pontoise

CATALOGUE

Camille Pissarro, impressions gravées, par Michel Melot, ancien directeur du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France, et Christophe Duvivier, directeur des musées de Pontoise, Somogy éditions d’art, 2017, 136 p., 25 €.


Dans la seconde moitié du XIXe siècle, Pissarro fut, avec Degas, le grand rénovateur de la gravure originale. Par ses recherches associant librement eau-forte, aquatinte et pointe sèche, il a inventé l’estampe impressionniste. A côté de son œuvre gravé qui compte près de 200 estampes, Pissarro a réalisé une trentaine de monotypes. Il prend place dans l’histoire de l’art aux côtés des plus grands peintres-graveurs de tous les temps, Rembrandt, Goya et plus tard Picasso.

C’est à l’aube des années 1860 que Pissarro grave ses premières eaux-fortes. En 1873, avec l’installation par le Dr Gachet d’une presse dans sa maison d’Auvers-sur-Oise, il renoue avec la gravure pour créer, en compagnie de Guillaumin et de Cézanne, de petites eaux-fortes dont la spontanéité pourrait faire croire qu’elles ont été tracées sur le motif.

A partir de 1879, il entreprend une fructueuse collaboration avec Degas. Ce dernier l’initie à ses encrages multiples en couleurs. Pissarro va désormais faire de la gravure un outil d'expérimentation qui, par la multiplication des états, lui permet de conserver des variantes d’une même composition. La possibilité de comparer les déclinaisons d'un motif sera une découverte précieuse qui le prépare alors à ses futures séries des vues urbaines et portuaires de la fin de sa vie. Par la gravure, Pissarro poursuit ou devance parfois ses études dans d'autres techniques. Il nommera ses gravures des «impressions gravées».

Cette exposition bénéficie des collections du musée Camille Pissarro et du partenariat exceptionnel de la Bibliothèque Nationale de France avec le prêt d'une quarantaine d’estampes de ses collections. Cet important ensemble, complété par des prêts de collections privées et de précieux monotypes du Musée d’Art Moderne André Malraux au Havre et du Musée Faure d’Aix-les-Bains, constitue la plus importante exposition de son œuvre gravé réalisée en France depuis de très nombreuses décennies.