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JEAN-BAPTISTE RABOUAN, QUÊTES

DU 9 AU 11 NOVEMBRE 2017

Reportages photographiques en cyanotypes et gommes pigmentées

Mineur, Mogok, Birmanie, 2017, épreuve à la gomme bichromatée, 30x40cm.

 

GALERIE GLÉNAT

22 rue de Picardie
75003 Paris

INFORMATIONS

• Tél : 01 42 71 46 86
• Site : www.galerie-glenat.com

HORAIRES

De 11h à 19h

TARIFS

Entrée libre

CONTACT PRESSE

Julien Brugeas, directeur
• E-mail : julien.brugeas@glenat.com

RENCONTRE AVEC L'ARTISTE

Le 11 novembre à 16h, discussion autour des procédés alternatifs.
Soirée à partir de 18h.


Photo-reporter spécialisé dans le domaine du voyage, régulièrement publié dans la presse internationale et en particulier dans le magazine Grands Reportages, Jean-Baptiste Rabouan poursuit inlassablement sa quête : partir à la rencontre des peuples du monde, témoigner de leur quotidien pour mieux comprendre leurs espoirs et leurs problématiques. Plusieurs reportages au long cours sont présentés dans l’exposition « Quêtes » : les yogis hindous, les chercheurs-mineurs de rubis en Birmanie, les peuples de la laine…

Rompant avec la démarche classique du photo-reportage qui réduit parfois les images à de simples tirages de laboratoire, Jean-Baptiste Rabouan revendique ici un fort engagement artistique, en s’appuyant sur des techniques de tirage qui puisent leur origine dans l’histoire de la photographie. Une première série d’images est ainsi réalisée avec le bleu presque irréel du cyanotype. Au départ documentaire, l’écriture photographique se transcende en poème. Le coup de pinceau est vif et l’émulsion imprègne les fibres jusqu’à graver la photographie au cœur du papier. Une seconde étape l’amènera à rechercher dans les vieux livres et auprès de maîtres comme Jean-Charles Gros, les secrets des artistes photographes des années 1900 qui « sculptaient » de leurs mains la gomme arabique et les pigments de peintres.

Les épreuves obtenues avec la gomme bichromatée - aussi appelée gomme pigmentée - sont uniques, puissantes, profondes ; le fini velouté qui permet à la lumière d’iriser au gré des pigments est inimitable. Au-delà du tour de force technique – réussir une gomme demande plusieurs jours de travail sans que l’on soit certain de réussir – les œuvres ici proposées sont rares, fortes et exceptionnelles, riches de témoignages et de sensibilité.

Pierre Bigorgne