« Les Nouvelles Frontières de la peinture » est la première grande exposition internationale produite en Italie qui se concentre sur les nouvelles tendances de la peinture figurative contemporaine. « Malgré le rôle crucial joué par la peinture figurative dans le panorama artistique actuel, et en dépit de sa capacité à exprimer l'esprit de notre temps de façon aussi légitime que d'autres formes d'expression », explique Demetrio Paparoni, le commissaire et l'un des principaux critiques d'art en Italie, « les grandes expositions ont tendance à minimiser son impact. Elles préfèrent montrer un nombre réduit de peintures figuratives dans des ensembles plus larges d’autres médiums, ce qui a pour effet d’en amoindrir la portée réelle. »
« Les Nouvelles Frontières de la peinture » présente au public des œuvres de Francis Alÿs, Michaël Borremans, Kevin Cosgrove, Jules de Balincourt, Lars Elling, Inka Essenhigh, Laurent Grasso, Li Songsong, Liu Xiaodong, Victor Man, Margherita Manzelli, Rafael Megall, Justin Mortimer Paulina Olowska Alessandro Pessoli Daniel Pitín, Pietro Rocca Salva Nicola Samorì, Wilhelm Sasnal, Markus Schinwald, David Schnell, Dana Schutz, Vibeke Slyngstad, Anj Smith, Nguyen Thái Tuâ'n, Natee Utarit, Ronald Ventura, Nicola Verlato Sophie von Hellermann, Ruprecht von Kaufmann, Wang Guangyi, Matthias Weischer, Yue Minjun, Zhang Huan.
La particularité de l'exposition est de ne présenter que des œuvres d’artistes nés après 1960, actifs dans différentes parties du monde. Presque toutes les peintures sont de grandes dimensions et proviennent de créateurs reconnus sur la scène internationale. Les rassembler sous un même toit montre que la peinture est un langage qui a encore beaucoup à dire, ce qui contraste avec l'orientation actuelle des grandes expositions internationales. Le projet met en exergue l’incidence de la peinture dans le paysage artistique des dernières décennies et son rôle pivot dans les orientations du nouveau millénaire.
« L'exposition met en évidence le rôle que joue la Fondazione Stelline dans le débat artistique international », explique sa présidente, Carla Delpiano, « et l'accent porté sur les manifestations créatives les plus importantes de notre temps ».
• PUBLICATION
Un catalogue édité par Skira (29 €) accompagne l’exposition. Outre un essai introductif du commissaire et des reproductions des œuvres exposées, il comprend des textes critiques et explicatifs sur l'art et les artistes, par Maria Cannarella, Pia Capelli, Elena Di Raddo, Alessandra Klimciuk, Tone Lyngstad Nyaas Gianni Mercurio, Rischa Paterlini, Giulia Pra Floriani, Lorenzo Respi, Sabina Spada, Luigi Spagnol, Alberto Zanchetta, et Giacomo Zaza.
• À PROPOS DU COMMISSAIRE
Demetrio Paparoni est né en 1954 à Syracuse, en Italie. Il habite à Milan. Critique d'art et commissaire d'exposition, il a fondé en 1983 le magazine d'art contemporain Tema Celeste ainsi que la maison d'édition du même nom, qu’il a dirigés jusqu’en 2000. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et essais, notamment sur Jonathan Lasker (2002), Chuck Close (2002) et Wang Guangyi (2013). Son livre Il bello, il buono e il cattivo (Le Beau, le Bon et le Méchant Ponte alle Grazie, Milan 2014) étudie de manière exhaustive la manière dont la politique a conditionné l'art au cours des cent dernières années. En 2017, il a publié The Devil, publié par 24 Ore Cultura.
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