Paul Steck, Ophélie, 1894, huile sur toile, Paris, Musée du Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, inv 3696.© RMN-Grand Palais. |
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MUSÉE FÉLICIEN ROPS
Rue Fumal 12
5000 Namur
Belgique
INFORMATIONS
• Tél. : +32 (0)81 776 755
• www.museerops.be
• facebook.com/museerops
• E-mail : info@museerops.be
HORAIRES
• Du mardi au dimanche, de 10h à 18h
• Fermé les 24-25 et 31 décembre et 1er janvier
• Nocturnes (jusqu'à 20h), tous les premiers jeudis du mois
TARIFS
• Tarif normal : 3 €
• Tarif réduit : 1,50 €
• Groupes scolaires : 1 €
• Moins de 12 ans, Article 27, 1er dimanche du mois : gratuit
• Réservation visites guidées : +32 (0)81 77 67 55
COMMISSARIAT
• Dominique de Font-Réaulx, directrice du musée national Eugène-Delacroix
• Marie-Lys Marguerite, directrice du musée des beaux-arts d’Arras
• En collaboration avec le musée du Louvre et le musée national Eugène-Delacroix.
CONTACT PRESSE
Valérie Minten
• Tél. : +32 (0)81 77 53 70
• valerie.minten@province.namur.be
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William Shakespeare (1564-1616) acquiert en Angleterre, dès 1750, le titre de maître de la littérature nationale. En France, il faudra attendre le XIXe siècle pour que l’œuvre du dramaturge prenne toute son ampleur, grâce à l’intérêt des auteurs mais aussi des peintres romantiques. Les grandes fresques littéraires du passé, celles de Dante, de Racine, mais aussi de Shakespeare deviennent alors des sources d’inspiration essentielles pour les auteurs romantiques mais aussi pour les peintres, qui entretiennent une relation particulière à l’art de la mise en scène. Eugène Delacroix, Gustave Moreau, Théodore Chassériau et bien d’autres peintres, graveurs et sculpteurs français ont consacré leur talent à interpréter les sentiments, drames et passions des héros shakespeariens.
Hamlet et Ophélie, Roméo et Juliette, Macbeth et sa « Lady », Othello et Desdémone, autant de personnages aux destins dramatiques hantés par l’amour, les remords et la mort. L’exposition au musée Rops se décline autour de ces figures tragiques qui inspireront les artistes du milieu du XIXe siècle en quête de grandes épopées amoureuses, d’étrangeté et de valeurs morales. Dans la continuité du romantisme, les artistes symbolistes ont, à leur tour, représenté les héros shakespeariens, tels des archétypes des passions humaines. Constantin Meunier, Alfred Stevens, Eugène Smits et d’autres artistes belges subissent l’influence du théâtre anglais pour laisser transparaître leurs doutes et interrogations face à cette fin-de-siècle qu’ils tentent d’apprivoiser.
Grâce à la collaboration avec le musée du Louvre et le musée national Eugène-Delacroix, une soixantaine de peintures, gravures, affiches et sculptures de différentes institutions sont rassemblées au musée Rops pour donner la mesure de l’impact du théâtre de Shakespeare sur les arts plastiques au XIXe siècle dont les représentations inspirent, aujourd’hui encore, les metteurs en scène et les comédiens.
Artistes exposés : Jules-Robert Auguste, Louis Boulanger, Jules Bastien-Lepage, Léopold Burthe, Leonetto Cappiello, Albert Ciamberlani, Thomas Couture, Théodore Chassériau, Eugène Delacroix, François-Emile Ehrmann, Ernest Hébert, Amédée-Ernest Lynen, Constantin Meunier, Luc Olivier Merson, Gustave Moreau, Alfons Mucha, Tony Robert-Fleury, Félicien Rops, Charles Samuel, Eugène Smits, Paul Steck, Alfred Stevens.
PUBLICATION
• Catalogue Shakespeare romantique. Füssli, Delacroix, Chassériau, sous la direction de Dominique de Font-Réaulx et Marie-Lys Marguerite, 2017, Musée de l’hôtel Sandelin, 90 p., 6 €.
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