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SHANGHAÏ D'HIER ET DE DEMAIN

Photographies du musée d'Histoire de Shanghaï 1911-1949
et de Marc Riboud 1992-2002
du 10 décembre 2003 - 7 mars 2004


La vie à Shanghaï, de la chute de l'empire en 1911 jusqu'à
la proclamation de la République populaire en 1949


Le Bund. Vue depuis la concession française.
© Musée d'Histoire de Shanghaï

 

Musée Carnavalet
Histoire de Paris

23 rue de Sévigné
75003 Paris

Commissaires :

Jean-Marc Léri, directeur du musée Carnavalet
Ralph Samuel Grossmann, conservateur au musée Carnavalet

Horaires :

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Fermé le lundi

Prix d'entrée :

plein tarif : 5,50 €
tarif réduit : 4 €
tarif jeune : 2,50 €
gratuit jusqu'à 13 ans inclus et pour les Amis du musée

Contact :

www.paris.fr/musees/musee_carnavalet
Tel : 01 44 59 58 58
Fax : 01 44 59 58 10

Service de presse :

Sophie Boulé / Catherine Decaure / Anne Samuel
Tel : 01 44 59 58 76 / 01 44 59 58 12
Fax : 01 44 59 58 10
e-mail : sophie.boule@mairie-paris.fr


Dans le cadre de l'Année de la Chine en France, le Musée d'Histoire de la ville de Shanghaï présente, pour la première fois à l'étranger, un ensemble de près de deux cents photographies qui illustrent les aspects les plus divers de la vie à Shanghaï, depuis la chute de l'empire, en 1911, jusqu'à la proclamation de la République populaire, en 1949. 70 photographies de Marc Riboud prises au cours des dix dernières années y apportent un contrepoint contemporain.



Un monde presque entièrement disparu

Pour la plupart inédites en France, ces photographies montrent la plus cosmopolite des villes chinoises, cédant, dans les années vingt, à la mode des buildings et des néons, alors que le quartier chinois vit encore dans des traditions commerciales et artisanales millénaires. Une société vit au rythme des transactions internationales, qui passent par le téléphone, les grands hôtels, l'avion et l'automobile, alors que, tout à côté, un petit monde besogneux lutte contre la misère.
Dans les années trente, la construction d'immeubles modernes, l'évolution des modes de transports, l'apparition des grands magasins, donnent à Shanghaï cet aspect mythique que souligne, à la même époque, le cinéma. C'est un monde presqu'entièrement disparu de nos jours - Shanghaï est, depuis dix ans un chantier de permanentes transformations - que nous offrent ces photographies.


Le grand écart

La vie mondaine est rythmée par des manifestations venues des puissances coloniales, mais aussi par des cérémonies typiquement chinoises, et l'on peut apercevoir l'interpénétration complexe, autant que prudente, des sociétés orientale et occidentale. La vie intellectuelle et politique se devine à travers les étonnantes photographies de groupe, dans lesquelles on sent une société tentée par l'occident, mais consciente des valeurs de la civilisation chinoise. Ce grand écart se ressent, peut-être, encore mieux dans la confrontation des photographies de théâtre ancré dans des traditions propres à chaque région, et celles des plateaux de cinéma, déjà fortement internationales.

Le livre qui accompagne cette exposition, permet de découvrir une collection de photographies qui jusqu'ici n'a jamais quitté la Chine et une ville qui, au XXè siècle, a fasciné les voyageurs, les écrivains, les cinéastes et surtout les aventuriers.

Publication :
Catalogue : "Shanghaï 1911-1949, photographies du musée d'Histoire de Shanghaï", 22 x 27cm, broché, 192 pages, 30 €, co-édition Paris-Musées / Findakly