Rediscovered Furlong, 2003, 175 x 87 x 84 cm, photo : Cheryl O'Brien |
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Centre Culturel Canadien
5, rue Constantine
75007 Paris
Contact :
Catherine Bédard
Tél : 01 44 43 21 55 - Fax : 01 44 43 21 99
site : www.canada-culture.org
e-mail : catherine.bedard@dfait-maeci.gc.ca
Horaires :
Du mardi au vendredi, de 10h00 à 18h00, sans interruption.
Le jeudi jusqu’à 21h00 et le samedi de 14h00 à 18h00.
Commissaires :
Catherine Bédard
Prix d'entrée :
Entrée libre et gratuite.
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Auteur d’étranges créatures urbaines qui surprennent autant le promeneur lorsqu’elles sont installées en ville que le visiteur lorsqu’elles investissent des lieux traditionnels d’exposition, Bernie Miller travaille à la frontière de l’art et de l’architecture. Le Centre culturel canadien présente trois sculptures inédites réalisées en 2003, une œuvre de 2001 Reading the Entrails ainsi que les dessins correspondant aux projets de monuments publics auxquels renvoient ces œuvres. Collision Monuments etcetera est sa première exposition en France.
Les structures invisibles
Bernie Miller, originaire de Toronto, est notamment connu pour d’importantes commandes publiques réalisées à Toronto, Vancouver et Edmonton. Il a participé à nombre d’expositions collectives, dont la plus récente est Travelspeil à la Galerie 111de l’Université du Manitoba. Ses œuvres font partie des collections permanentes de nombreux musées canadiens et il exposera à la Stratford Sculpture Biennale au printemps 2004. Ses objets insolites révèlent des structures invisibles qui gouvernent les hauts lieux de la consommation ordinaire, à l’image des centres commerciaux, invention relativement récente et éminemment structurée.
L’univers domestique du consommateur moyen
Dans les sculptures présentées à Paris, Moth Effect, Instant Painting, Rediscovered Furlong, telles que la rencontre d’un téléviseur et d’un réfrigérateur ou d’une enceinte acoustique et d’un lave-linge, la référence surréaliste n’est qu’apparente. Ce qui compte pour Bernie Miller, c’est la précision de l’angle d’incidence d’un objet de consommation dans un autre, qui matérialise avec ironie la catastrophe de l’inscription d’un projectile dans un objet précieux de l’univers domestique du consommateur moyen. Sur un plan esthétique et philosophique, il conduit aussi une réflexion sur l’ombre, considérée comme un futur qui serait « l’autre » du présent.
Publication
Le catalogue de l’exposition, avec un texte de Victor Stoichita, paraîtra en Juin prochain, dans la collection Esplanade du Centre culturel canadien.
Légende de l'illustration : Instant Painting, 2003, 87 x 81 x 189 cm, photo : Cheryl O'Brien
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