Gunilla Josephson, extrait du film The Blood Red Hearth of Johanna Darke, 2004 |
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Centre culturel canadien :
5, rue Constantine
75007 Paris
Informations :
Réception du Centre culturel :
Tél. 01 44 43 21 90
Fax 01 44 43 21 99
www.canada-culture.org
Horaires :
Du mardi au vendredi, de 10h à 18h, sans interruption,
le jeudi jusqu'à 21h, le samedi de 14h à 18h
Tarifs :
Entrée libre et gratuite
Contacts Presse :
Sofab & compagnie
9, rue Saint-Fiacre 75002 Paris
Tél. 01 56 24 96 81
Fax 01 56 24 96 82
contact@sofab.biz
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À l’occasion des célébrations du 400e anniversaire de la fondation du Canada et du 60e anniversaire du débarquement de 1944, le Centre culturel canadien propose en avant-première The Blood Red Heart of Johanna Darke, le dernier film de Gunilla Josephson. Ce film inédit est une proposition provocante liée à Paris et à la Résistance, qui prend la forme d’une réflexion sur la mythologie de l’histoire. Il est présenté dans le cadre d’une installation visuelle composée d’une projection et d’objets-sculptures liés au tournage du film.
Brouiller les pistes et bousculer l’ordre établi
"Ce qui m’intéresse dans l’art, c’est de brouiller les pistes et de bousculer l’ordre établi. Toutes provocations et contradictions font avancer l’art et le rendent nécessaire." Artiste canadienne d’origine suédoise, née à Stockholm, Gunilla Josephson expose régulièrement au Canada et en Europe. Elle partage son temps entre Toronto et la Normandie. Sa déconstruction et son pillage controversés des films d’Ingmar Bergman lui ont valu en 2001 avec Hello Ingmar, le Prix du Festival à l'Oberhausen Short Film Festival. Gunilla Josephson a tourné son film Johanna Darke en quatre mois, lors d’une résidence du Conseil des arts du Canada à la Cité internationale des arts à Paris, en 2003.
Un cocktail de styles et d’époques
En 1940, Johanna Darke, une novice venue d’un couvent du Québec, arrive à Paris. Elle veut étudier l’architecture pour construire un jour une église. Elle s’engage dans la Résistance, est arrêtée par la Gestapo et disparaît en ne laissant aucune trace. Mélangeant les styles et les temps, jouant sur l’anachronisme, Gunilla Josephson invente une fiction documentaire inscrite dans la Cité de l’Histoire que représente pour elle Paris. Bien que l’action se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, le film est tourné dans la France d’aujourd’hui, dans un style visuel novateur et détonnant. La réalisatrice a fait appel à des comédiens amateurs et a utilisé des costumes et des objets d’époque. Sa façon "sauvage" de filmer dans les lieux typiquement parisiens est innovante. Le résultat est un cocktail unique de styles et d’époques, mêlant le documentaire à une mise en scène théâtrale.
Pour Gunilla,." Johanna est une anti-héroïne dans l’histoire du patriotisme français, l’équivalent féminin du personnage aliéné de Mersault dans L’Étranger de Camus. L’existence du fantôme de Johanna est liée à mes propres flâneries dans Paris. Elle est une figure féminine isolée dans cette ville historique. J’ai marché sur les traces de Johanna et elle a également marché dans les miennes. Je l’ai trouvée et elle m’a trouvée aussi. Peut-être nous sommes-nous mutuellement inventées..."
Données techniques
Film DVD : 120 minutes, couleur, format original Mini DV Cam
Produit en France 2003 - Postproduction/montage à Charles Street Video, Toronto, Canada 2004. Copyright AHEDDAFILM 2004.
La bande sonore du film est une composition d'Eve Egoyan.
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