Édouard BOUBAT, Lella, Bretagne, 1947 |
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GALERIE DU CAP
LE QUARTZ
Scène nationale de Brest
2-4 avenue Clemenceau
BREST
INFORMATION :
Centre atlantique de la Photographie
BP 11 111 - 29 211 Brest cedex 1
Tél. 02 98 46 35 80
Site : www.centre-atlantique-photographie.asso.fr
e mail : lecap@wanadoo.fr
HORAIRES :
Du mardi au samedi, de 13 h à 19 h
et tous les soirs de spectacle.
PRIX D'ENTRÉE :
Entrée libre et gratuite
CONTACT PRESSE :
Centre atlantique de la Photographie
Tél. 02 98 46 35 80 et 06 72 68 08 49
Reproductions, images d'illustration
François-Nicolas L'Hardy:
e-mail :philippe.renard@sopab.fr
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En collaboration avec l'agence Rapho à Paris, le CAP, Centre atlantique de la Photographie, consacre sa première exposition de la saison à une rétrospective originale d'Edouard Boubat à travers une centaine de photographies représentatives de la diversité de son travail. Cette exposition est aussi un clin d'oeil aux deux photographes, poètes et amis de Boubat, que le Centre a invités la saison dernière : Bernard Descamps et Bernard Plossu.
Des images qui n’appartiennent qu’à lui
Enfance à Montmartre, où il naît en 1923. École Estienne. Travail en usine... Le dimanche, il s’initie à la photographie. En 1947, il rencontre Lella, sa muse, la première femme à poser pour lui, avec qui il réalise quelques-unes de ses photographies les plus célèbres. En 1951, il expose à la galerie La Hune en compagnie de Brassaï, Izis et Doisneau .Le magazine Réalités l’envoie dans plus de trente pays… Il en rapporte chaque fois des images qui n’appartiennent qu’à lui Rapidement, sa singularité et son talent sont reconnus en France et à l’étranger. Il expose dans le monde entier, de l’Art Institute de Chicago au Musée d’Art moderne de Séoul ou au Centre Georges Pompidou à Paris. En 1976, il publie son premier grand livre La Survivance, qui sera suivi de nombre d’autres, auxquels s’associent des écrivains comme Antoine Blondin ou Michel Tournier.
Les moments où il ne se passe rien
On retrouve dans cette rétrospective les différentes séries qui font la postérité de l’œuvre d'Edouard Boubat : images de rues dans le Paris des années 1940 et 1950, enfants dans les rues et jardins, séries des fleurs, images de voyages -Portugal, Inde... - de celui en qui Jacques Prévert célébrait un "correspondant de paix". Boubat s'émerveille devant le monde et les hommes : photographier, c'est exprimer une gratitude. Avec légèreté et élégance, il enregistre les rencontres, les paysages, les instants de plénitude. Il immortalise les moments où il ne se passe rien, sauf la vie de tous les jours. À ces premiers ensembles s’ajoutent des images plus intimes, nus et portraits, qui complètent notre vision du travail de ce photographe humaniste, devenu un grand classique de la photographie française.
Illustration : Édouard BOUBAT, Bigouden, Bretagne, 1970.
Un monde où l’on n’entrait qu’en chuchotant
En 1999, il expose une dernière fois son travail Lumière de la mer au premier festival Terres d’Images à Biarritz. Il meurt à Paris la même année. « Tel il était, tel il a vécu, inchangé pendant ces années : un poète vivant dans un monde onirique dont il avait la clef. Un monde où l’on n’entrait qu’en chuchotant et dont la description s’accompagnait de gestes ondulants, avec ses longues mains rappelant son amour du piano ».dira Raymond Grosset.
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