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CORRESPONDANCES
Édouard Manet, Déjeuner sur l’herbe - Anthony Caro, Déjeuner sur l’herbe II
Vincent Van Gogh Autoportrait , 1889 - Braco Dimitrijevic, Van Gogh enfin au paradis, Triptychos Post Historicus

DU 7 OCTOBRE 2005 AU 8 JANVIER 2006

De nouvelles confrontations entre les maîtres d’hier et les créateurs d’aujourd’hui


De gauche à droite, et de haut en bas : EDOUARD MANET (1832-1883), Le déjeuner sur l'herbe, 1863
Huile sur toile 208 x 264,5 cm Paris, musée d'Orsay © Patrice Schmidt, Paris, musée d'Orsay
ANTHONY CARO Déjeuner sur l'herbe II, 1989 Acier 97 x 187 x 252 cm Londres, Tate Gallery © Photo John Riddy

VINCENT VAN GOGH (1853-1889) Autoportrait, 1887 Huile sur toile 44,1 x 35,1 cm Paris, musée d'Orsay -
BRACO DIMITRIJEVIC Triptychos post historicus ou Van Gogh enfin au paradis Installation au musée
d'Orsay, Paris 2005 © Braco Dimitrijevic / Vincent Godeau

 

MUSÉE D'ORSAY

Entrée par le parvis, 1, rue de la Légion d'Honneur, 75007 Paris

INFORMATION :

Tel. +33 01 40 49 48 00
Site: www.musee-orsay.fr

HORAIRES :

Tous les jours, sauf le lundi,
de 10h à 18h,
Le jeudi de 10h à 21h45 et le dimanche de 9h à 18h
Ouvert le 11 novembre. Fermé le 25 décembre

PRIX D'ENTRÉE :

Musée : Plein tarif : 7,50 € Tarif réduit et dimanche : 5,50 €
Gratuité moins de 18 ans. Adhérents Carte blanche du musée d’Orsay ; MuséO. La carte jeune du musée d’Orsay, Amis du musée d’Orsay

COMMISSARIAT :

Serge Lemoine, Président du musée d’Orsay, assisté d'Olivier Gabet, conservateur au musée d'Orsay.

CONTACTS PRESSE :

Amélie Hardivillier +33 (0)1 40 49 48 56
Patricia Oranin +33 (0)1 40 49 47 42
E-mail presse@musee-orsay.fr


Depuis l’automne 2004, le Musée d’Orsay propose trois fois par an à deux artistes d’aujourd’hui, l'un français et l'autre de nationalité étrangère, n’appartenant pas la même génération et dont les styles comme les techniques sont totalement différents, de présenter une de leur création, en relation avec une œuvre du musée choisie par eux. Cette création est mise en regard de l'œuvre à laquelle elle se réfère, afin de mettre en évidence combien l'art du XIXe et du début du XXe siècle est une source d'inspiration pour les artistes vivants au XXIe. Le « duo » de cet automne réunit Antony Caro et Braco Dimitrijevic


Le Déjeuner sur l’herbe

Comptant parmi les plus grands sculpteurs vivants, Anthony Caro n’a cessé de se passionner tant pour le travail de ses contemporains – Henry Moore, dont il fut l’assistant, mais aussi Morris Louis et David Smith – que pour les œuvres de l’Antiquité classique, de Goya, Van Gogh et Cézanne, et, singulièrement, de Manet. C’est avec de ce dernier qu’Anthony Caro a souhaité entrer en correspondance, à l’invitation du musée.


Le concept de la table

Associant élégance de la ligne et complexité imposante, son Déjeuner sur l’herbe II 1989, collections de la Tate Gallery, Londres - tire en effet son inspiration de la toile de Manet qui fit scandale à l’époque. C’est le célèbre critique Michael Fried qui a incité Caro à faire évoluer son œuvre en promouvant le concept de la table, qui lui a alors permis de libérer ses sculptures de la contrainte du piédestal et de les déployer en des formes plus libres et plus dynamiques. Son Déjeuner, prenant appui sur un angle, épanouit dans l’espace ses imbrications d’acier selon une composition subtile, en écho à celle retenue par Manet pour poser ses personnages dans le paysage du tableau.


L’Autoportrait de Van Gogh,

Pour Braco Dimitrijevic, c’est le public, mobilisé par les interventions de l’artiste, qui signe véritablement l’œuvre, ou qui, inversement, s’il est par exemple photographié, devient l’objet essentiel de la représentation, c’est-à-dire l’œuvre elle-même. Ceci l’amène à réfléchir à la place de l’œuvre d’art dans son contexte muséal et face à son public. Il traque ce qui, à son sens, fait de l’Histoire de l’Art, une source d’erreurs, voire une erreur : le poids de la contingence et du hasard, l’étroitesse des cadres temporels et géographiques, la logique des fins triomphant des causes. Son œuvre, sans style défini et franchement conceptuelle, s’inscrit donc dans ce qu’il nomme la post-Histoire.


Les Triptychos Post Historicus

Au musée d’Orsay, il propose une intervention dans la lignée de sa série des
Triptychos Post Historicus, élaborée depuis les années 1970 dans les plus grands musées du monde. Cette série associe immanquablement trois éléments, un produit d’origine végétale, un produit manufacturé et une œuvre généralement reconnue comme un “chef-d’œuvre”, ici, l’Autoportrait de Van Gogh,, qui prend ainsi la suite des toiles de Rubens, Hals, Delacroix, Turner, Kandinsky, Modigliani, Matisse et Malevitch, qu’il a déjà eu l’occasion d’utiliser dans son travail


PUBLICATIONS :

Édouard Manet/Anthony Caro, ed. bilingue Français Anglais, 160x240, 64 p., broché, Coédition Éditions Hazan/Musée d'Orsay 13 €
Vincent Van Gogh/Dimitrijevic, ed. bilingue Français Anglais, 160x240, 64 p., broché, Coédition Éditions Hazan/Musée d'Orsay 13 €