Théo Van Rysselberghe Portrait d’Octave Maus en dandy, 1885, collection privée |
|
PALAIS DES BEAUX-ARTS
Rue Ravenstein 23 B-1000 Bruxelles
Entrée : 10 rue Royale
INFORMATION :
Tél. : +32 (0) 2 507 82 00
E mail : info@bozar.be, tickets@bozar.be
Site : www.bozar.be
HORAIRES :
Mardi à dimanche, de 10h à 18h.
Jeudi, de 10h à 21h.
Lundi, uniquement sur réservation pour
les groupes de 150 personnes minimum
PRIX D'ENTRÉE :
Plein tarif 9€, Billet combiné
Van Rysselberghe & Wiener Werkstätte 15 €
Tarif réduit : Bozarcard, -26, +60, étudiants,
groupes, écoles, professeurs, demandeurs d'emploi,
Autres réductions sur le site web.
Audioguides : 2€
Visites Guidées : tous les dimanches
15h (Néerl.Angl.) et 16h (Fr), 75 min.
4 € /3,€ (-18/+60) Max 20 personnes
COMMISSARIAT :
Olivier Bertrand ( Belgian Art Research Institute)
CONTACTS PRESSE :
Canan Marasligil Tél. +32 (0) 2 507.83 91 E-mail : canan.marasligil@bozar.be
Communiqués et illustrations : sur le site web
|
Après Jean Arp et Rik Wouters, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles consacre une nouvelle grande exposition monographique à Théo Van Rysselberghe, figure majeure du mouvement néo-impressionniste. Grâce à la collaboration de collections publiques et privées d’Europe et d’Amérique du Nord, il a pu réunir plus de 180 peintures, œuvres sur papier et estampes, souvent inédites ou rarement montrées, ainsi que de nombreux documents - lettres, catalogues, journaux, et photographies.
Un creuset avant gardiste
A l’instar d’Ensor, Khnopff, Delvaux ou Magritte, Théo Van Rysselberghe fait partie des plus importants artistes belges. Il est avec Seurat et Signac la figure de proue du mouvement néo-impressionniste. Ses relations privilégiées avec les plus importants peintres et auteurs belges et français le placent parmi les incontournables figures de la vie culturelle belge et européenne à l’aube du XXe siècle. En témoignent les nombreux portraits qu’il a faits de ses amis Emile Verhaeren, Octave Maus, secrétaire des XX et co-fondateur de l’Art Moderne, Edmond Picard, Camille Lemonnier, ou encore André Gide, Paul Signac et Henri-Edmond Cross. L’exposition montre, à côté des plus importantes toiles de l’artiste, un grand nombre d’œuvres totalement inédites et les confronte à des œuvres de ses contemporains et amis, Seurat, Signac, Cross, Morren, Finch ou Khnopff. Elle évoque ainsi le creuset avant-gardiste qu’était à l’époque Bruxelles, sous l’impulsion des XX et d’Octave Maus, et les influences réciproques entre ces jeunes artistes prometteurs.
Mais la couleur, mon bon, la couleur que ça a !
La beauté des couleurs, la sûreté de la touche et le miroitement de la lumière deThéo Van Rysselberghe rayonnent dans l’histoire du néo-impressionnisme. L’exposition s’ouvre sur les deux tableaux que Van Rysselberghe avait présentés au premier salon du Groupe des XX, en 1884, devant une bourgeoisie choquée par les traits impressionnistes de Monet et de Renoir. Après trois séjours au Maroc, la découverte à Paris de la technique pointilliste de Seurat s’impose à lui. En 1888, il écrit à Verhaeren : Mais la couleur, mon bon, la couleur que ça a . Sa période pointilliste culmine avec La Promenade (1901), La Lecture d’Émile Verhaeren (1903) ou Le Thé au jardin (1904), Puis il revient à un impressionnisme plus traditionnel, non exempt d’influences fauves. Mais la force de la lumière et de la couleur, qu’il a recherchée toute sa vie, transcende ses toiles jusque dans sa dernière retraite, à Saint-Clair, dans le Sud de la France, où il s’éteint en 1926.
Illustration : Théo Van Rysselberghe Portrait d'enfant (Elisabeth Van Rysselberghe), 1885, collection privée.
Pour voir d'autres illustrations, cliquez sur ENGLISH VERSION en haut de page.
|