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CORRESPONDANCES
Gustave Courbet La Truite / Brice Marden Extremes
Edward Steichen Balzac. Towards the Light, Midnight / Alain Kirili Un coup de dés jamais n'abolira la sculpture

DU 31 JANVIER 2006 AU 30 AVRIL 2006


BRICE MARDEN (né en 1938), Extremes, 2004-2005, huile sur toile,183 x 244 cm (2 panneaux) Collection
de l'artiste © Brice Marden, Courtesy Matthew Marks Gallery, New York, © ADAGP, Paris, 2006

 

MUSÉE D'ORSAY

Entrée par le parvis,
1, rue de la Légion d'Honneur

HORAIRES :

Tous les jours de 9h30 à 18h,
le jeudi jusqu'à 21h45. Fermeture le lundi

PRIX D'ENTRÉE :

Musée : Plein tarif : 7,50 €
Tarif réduit et dimanche : 5,50 €
Gratuité moins de 18 ans. Adhérents Carte blanche du musée d'Orsay , MuséO, La Carte jeune du musée d'Orsay

INFORMATION :

Tel. +33 01 40 49 48 00
Site: www.musee-orsay.fr

COMMISSARIAT :

Serge Lemoine, Président du musée d’Orsay, avec la participation d'Olivier Gabet, conservateur au musée .

CONTACT PRESSE :

Amélie Hardivillier 01 1 40 49 48 56
Patricia Oranin 01 40 49 47 42
E-mail presse@musee-orsay.fr


Une nouvelle confrontation entre les maîtres du passé et les créateurs d'aujourd'hui


Pour mettre en évidence combien l'art du XIXe et du début du XXe siècle est une source d'inspiration pour les artistes vivants au XXIe, le Musée d’Orsay propose trois fois par an à deux artistes d’aujourd’hui, l'un français et l'autre de nationalité étrangère, de présenter une de leur création en relation avec une œuvre du musée choisie par eux, qui est mise en regard de cette œuvre.


Extremes

Artiste américain, né en 1938, vivant et travaillant à New York, Brice Marden a choisi La Truite de Gustave Courbet (1873). Emblématique de la dernière partie de sa vie, cette toile fait écho à la détention de l’artiste à la prison de Sainte-Pélagie et à ses conséquences sur ses ultimes créations. Cette œuvre marque un profond renouvellement du sujet et de la forme. Par l’impression d’angoisse réelle qui se dégage de la toile, Courbet transcende totalement le thème traditionnel de la nature morte de pêche.
Ce choix de Brice Marden peut étonner, tant on a tendance à voir en lui un tenant de l’abstraction minimaliste et littérale. Mais Marden a su aussi tirer parti de ses confrontations avec l’œuvre de Jasper Johns, Alberto Giacometti, Robert Rauschenberg, ainsi qu’avec l’architecture et l’art gréco-romains découverts à Rome et Pompéi. Délaissant peu à peu l’encaustique monochrome qu’il avait subtilement utilisée dans les années 1970, il a emprunté les chemins d’une abstraction “gestuelle”, redonnant souffle à ses toiles, où les mouvements de la peinture s’individualisent de plus en plus nettement. Comme aérée, la toile devient un espace où laisser les yeux errer entre les couches de matière, dans un jeu complexe de linéaments et d’alvéoles.

Illustration BRICE MARDEN devant La Truite de Gustave Courbet


Un coup de dés jamais n'abolira la sculpture

Vivant entre Paris et New York, Alain Kirili, né en 1946, a célébré, à travers expositions et conférences, les artistes qui “accompagnent” son propre itinéraire : les sculpteurs, David Smith, Alberto Giacometti, Julio Gonzalez, Pablo Gargallo, Medardo Rosso, mais aussi Henri Matisse, Barnett Newman, Louise Bourgeois. Une place toute particulière est dévolue à Rodin.. Dès 1985, une exposition - dialogue entre les œuvres du maître et celles de Kirili, est organisée au musée Rodin. C’est à nouveau la figure de Rodin qui est évoquée à travers les photographies d’Edward Steichen (1879-1973), publiées dans Camera Work en 1911, et consacrées aux vues du Balzac prises à Meudon
Depuis les années 1970 – et jusqu’à la récente commande publique Ascension pour l’abbaye de Montmajour en 2002 – l’art de Kirili s’est notamment développé en une statuaire verticale et monumentale qui vient trouver ici un référent sensible dans le chef-d’œuvre de Rodin,. Auprès des photogravures tirées de Camera Work est placé un ensemble récent de cinq sculptures de la série des Segou et des Totems, dans cet élancement des formes propre à l’œuvre de Kirili qui souligne combien “le renouvellement de la verticalité dans [s] la sculpture est inséparable de la statuaire, la musique et la danse”.
Illustration ALAIN KIRILI Un coup de dés jamais n'abolira la sculpture, 2005, métal forgé peint, 274 x 400 x 310 cm © Patrice Schmidt, Paris, musée d'Orsay


PUBLICATION

Gustave Courbet/Brice Marden, anglais/français,160x240, broché, 64 pages, coédition Musée d'Orsay/Argol, 13 euros.
Edward Steichen/Alain Kirili ,anglais/français,160x240, broché, 64 pages, coédition Musée d'Orsay/Argol, 13 euros