NOS EXPOSITIONS DE L'ÉTÉ
FRANCE DU SUD
NE MANQUEZ PAS...
Bronzez intelligent ! C'est tout à fait possible lorsque l'on voit la qualité des expositions mises sur pied dans les grands centres de villégiature : une rétrospective sur le Cavalier bleu à Saint-Tropez, une autre sur Tal-Coat à Toulon ou encore d'originales installations à Lacoste, dans le Luberon...
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L’AFFAIRE DREYFUS RÉVÉLÉEAURILLAC – La variété des supports, du journal au livre, de l’affiche à la carte postale, montra également l’extraordinaire développement de ce nouveau média qui était né comme un art et qui sut le rester. La très longue durée de l’événement, de 1894 avec la condamnation du capitaine Dreyfus à 1906 avec sa pleine et entière réhabilitation, donne ainsi à voir une histoire de la photographie et du paysage visuel du tournant du siècle.
À lire sur Artaujourdhui.info: www.artaujourdhui.info LES FIGURES DE L’ACTEURAVIGNON – La collection Lambert se met au diapason du festival d’Avignon en examinant la représentation du comédien au cours du temps. Environ 400 œuvres composent une galerie de monstres sacrés, de Molière ou Rachel (peinte par Deveria) jusqu’à Angelina Jolie ou Isabelle Huppert, qui ouvre l’exposition en rejouant ses grands rôles devant l’objectif de la photographe Roni Horn. Deux partenariats avec la Comédie-Française et la Bibliothèque nationale fournissent l’essentiel des fonds historiques, qui sont mis en regard avec des œuvres contemporaines. Delacroix, David d’Angers, Géricault et Mucha dialoguent ainsi avec Pierre Bismuth, Douglas Gordon ou Vik Muniz (un portrait de Romy Schneider en poussière de diamant). Quelques séquences sont nourries – sur la Commedia dell’arte, sur Sarah Bernhardt, sur la mort du comédien. Dans cette dernière, on voit une photo prémonitoire de Dennis Stock : James Dean essayant, pour rire, un cercueil capitonné, quelques mois avant sa mort. C’était en 1955 et, pourtant, James Dean est toujours présent. L’avantage du grand comédien, c’est qu’il ne meurt jamais tout à fait.
Le site de la Collection Lambert
LE ROI, L’EMPEREUR ET LA PENDULEBESANçON - L’exposition du Musée du Temps réunit une cinquantaine de somptueuses pendules issues des réserves du Mobilier national présentées au public pour la première fois. Cette collection historique, appartenant autrefois au Garde-meuble de la Couronne, est exceptionnelle de par la rareté et la provenance des pièces présentées : chambres à coucher de Napoléon et de l’Impératrice, grand salon du roi de Rome au palais des Tuileries, boudoir de l’Impératrice au palais de Saint-Cloud. Elle est parfaitement représentative d’une période riche en courants artistiques majeurs et, d’un empire à l’autre, retrace l’histoire politique du siècle À lire sur : www.artaujourdhui.info CHIMERESLACOSTE – Œuvre du cabinet d’architectes new-yorkais nARCHITECTS fondé par Eric Bunge et Mimi Hoang en 1999. Wind Shape reprend certains éléments structurels de Lacoste, tout en faisant écho au paysage campagnard, pour créer un environnement naturel sur les terrasses du village. L’installation se compde réseaux de tubes en plastique blanc et de corde filée en polypropylène, rappelant les entrelacs de la vigne vierge. L’infrastructure de tension répond au mistral avec des oscillations rythmiques et des ondulations de surface. Cette superbe installation invite les visiteurs à en explorer l’intérieur et à s’attarder derrière son enceinte. Elle constitue, à l’inverse des épais murs de maçonnerie traditionnels qui l’entourent, une reconstruction fictionnelle, sous la forme d’un château transparent de six mètres de hauteur en constante évolution.
À lire sur Artaujourdhui.info: www.artaujourdhui.info TAPISSERIE, L’ART ET LA MATIÈRELAVARDENS – Avec plus d’une quarantaine d’œuvres venues de collections prestigieuses, le Château de Lavardens propose un parcours imagé de l’art de la lisse au XXe siècle. Les tapisseries présentées ont été choisies parmi les plus représentatives des courants artistiques de ces cinquante dernières années. Sans prétendre épuiser le sujet, l’exposition s'attache à redonner une visibilité à la tapisserie et à redéfinir plus justement sa place dans la création contemporaine.
À lire sur : www.artaujourdhui.info PAR TOUTATIS !LYON – La religion et la société gauloises sont encore trop souvent vues à travers le prisme d’une célèbre bande dessinée qui reflète les principaux clichés diffusés au XIXe siècle. Or tout ce que l’on croyait savoir sur la religion des Gaulois se trouve aujourd’hui remis en cause par le travail des archéologues et des historiens C’est ce que révèle cette exposition en confrontant tous ces poncifs aux derniers acquis de la recherche. Connaissances astronomiques, mythologie et principales divinités, druides, lieux de culte et rites sacrificiels y sont abordés au travers d’objets rares issus des collections nationales et européennes, des ambiances audiovisuelles et la reconstitution grandeur nature de plusieurs sanctuaires gaulois et des rites qui s’y déroulaient.
À lire sur : www.artaujourdhui.info LES LIMITES DE LA PHOTOMOUGINS – Fêter les vingt ans du Musée de la Photographie avec Ben, qui est surtout connu pour son œuvre picturale, est une petite frasque initiée par André Villers, le fondateur du musée qui porte aujourd’hui son nom. La photo n’est pas un phénomène nouveau dans l’œuvre de Ben. Des milliers de clichés et négatifs investissent ses archives. «Quand on photographie une voiture ou de la lingerie féminine, on arrive à les vendre. Alors, moi, je vais photographier mes tableaux pour pouvoir les vendre. dit-il, dans le cadre d’une provocation qui est l’une des marques du personnage.
À lire sur : www.artaujourdhui.info PEINTRES DU DESERTROANNE – En cette année déclarée par l’Unesco de lutte contre la désrtification, un musée de province présente une exposition très réfléchie sur le rapport des Occidentaux au mythe du désert. En puisant dans des collections comparables (musées de Nantes, Tours, La Rochelle, musée de l’Homme), dans des fonds privés (fondation Berliet), elle montre comment cette fascination s’est transcrite en expéditions militaires, scientifiques, artistiques ou automobiles (les fameuses « croisières » Citroën). De 1850, date du premier voyage de Fromentin, à 1974, dernière mission de l’archéologue Henri Lhote dans le Tassili-n’ Ajjer, les paysages, les habitants, les coutumes, les fresques, les animaux ont été croqués par des centaines d’artistes passionnés, dont certains sont passés par la villa Abd-el-Tif, la « villa Médicis d’Alger ». On rencontre des valeurs sûres – Jouve, Iacovleff, Dinet – et des moins connus – militaires de carrière, comme Henri Fournial qui a laissé un carnet de la missionFoureau-Lamy de 1898, ou journalistes aventureuses comme Odette du Puigaudeau. Qui sont leurs successeurs ?
Un bref descriptif du musée Déchelette et de l’exposition
LE CAVALIER BLEUSAINT-TROPEZ - « Un art qui se met au-dessus des lois et des limites instituées par moi n’est plus un art » prévenait l’empereur Guillaume II. Tout juste deux expositions entre 1911 et 1912, et un almanach… Comment et pourquoi une poignée d’artistes en révolte contre l’art établi a-t-elle définitivement ouvert le chemin de l’abstraction naissante ? Avec une soixantaine de tableaux et d’œuvres sur papier, le musée de l’Annonciade entreprend de donner des pistes. C'est la première exposition consacrée au seul Blaue Reiter, et à ceux qui l’ont fait. Kandinsky et Marc, les patrons, mais aussi Macke, Jawlensky, Münter, Werefkin, Kubin, Klee, Schönberg, Kampendong, Niestlé… Volontairement aucune œuvre des « étrangers » invités aux expositions, sauf le clin d’œil d’un tableau du Français Girieud (mais en grimpant l’escalier, vous trouverez dans la collection permanente les Fauves flamboyants qui y participaient). Des œuvres rares, des artistes pas toujours connus, du surprenant Tarier des prairies de Jean Blooé Niestlé à La Grande Route de Marianne von Werefkin, qui vous tire, avec Jawlenski, vers le fond de la salle. Des artistes jeunes qui se cherchent encore, « internationaux », ouverts sur le monde – on voit ça et là réapparaître la trace des Nabis, de Marquet ou de Pont-Aven - du " Grand Réalisme " à la ’"Grande Abstraction ". Et le triomphe de la couleur...
Le musée de l’Annonciade - qui a tant de trésors à montrer au monde - n’a pas encore de site internet… Il vous reste à y aller cet été avec ce simple avant-goût de ce qui vous y attend. Vous pouvez consulter sa fiche dans l'Annuaire des musées d' Artaujourdhui
TAL COATTOULON – La rétrospective consacrée à Tal-Coat coïncide avec le centenaire de sa naissance. Elle se concentre sur les vingt dernières années de l’artiste abstrait (1965-85), celles où l’habitué des gris, des noirs, des terres brûlées, se laisse séduire par les couleurs vives. C’est le moment où il vit à Dormont, en Normandie, et sur les bords du lac Léman, mais c’est également celui où il « digère » ses précédents séjours en Provence. Une centaine d’œuvres sont présentées, essentiellement des huiles de petit format (à quelques rares exceptions comme Dans le bleu), mais également des dessins, des lavis et des aquarelles. Cette exposition vaut aussi requiem : l’incendie qui a récemment frappé la demeure familiale a détruit certaines des œuvres qui devaient être exposées…
Bref descriptif de l’Hôtel des Arts
TOULOUSE PAGES D’HISTOIRETOULOUSE - Depuis sa création en 1905, l’Association des Toulousains de Toulouse s’est entièrement consacrée à la sauvegarde du patrimoine. toulousain C’est elle qui a préservé de la destruction l’Hôtel-Dieu, aujourd’hui site emblématique de la ville. Elle est aussi à l’origine de son musée d’histoire, le musée du Vieux Toulouse. Dans la lignée de ses grandes expositions sur le thème du patrimoine français et international, l’Ensemble Conventuel des Jacobins célèbre cette fois le centenaire de ces deux institutions, avec une exposition qui propose une lecture vivante de l’histoire de Toulouse - en relation étroite avec celle de la France - illustrée par plus de 350 tableaux, sculptures, œuvres graphiques et objets de curiosité.
À lire sur : www.artaujourdhui.info CIMES ET MARINESVILLEFRANCHE-SUR-SAONE – Le paysage de montagne et de marine continue d’être un sujet prisé par les peintres contemporains désireux soit de renouer avec une tradition picturale qui va de Dürer à Caspar David Friedrich, soit de produire un espace réinventé. Dans le cadre de sa programmation consacrée aux artistes d’aujourd’hui, le Musée Paul-Dini propose un acte 2 à son travail de recherche sur la représentation du paysage, en développant cette fois la thématique des Cimes et marines.
À lire sur : www.artaujourdhui.info
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