À LA RECHERCHE D’UN PATRIMOINE DISPARU
DIJON - Riche d'un patrimoine architectural remarquable - du palais des Etats aux hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles - la ville de Dijon a malheureusement perdu un monument insigne : le château royal, voulu par Louis XI, qui marquait le flanc nord-ouest de son enceinte médiévale, à proximité de la Porte Guillaume. Il comprenait quatre tours massives reliées par des courtines sur fossés, des boulevards et des porteries à pont-levis. Cette imposante forteresse constituait un monument d'exception, témoignant de la mutation entre les fortifications traditionnelles du Moyen-Age et celles résolument plus modernes de la Renaissance, où les pièces d'artillerie tenaient un rôle de premier plan. Monument mal aimé des Dijonnais qui l'avaient financé et le voyaient comme symbole de la soumission bourguignonne au royaume de France, d'un entretien coûteux et malcommode d'utilisation, le château a été détruit par morceaux au XIXe siècle.
Musée archéologique, jusqu’au 24 septembre
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AILLEURS, ICI Rétrospective de l'œuvre peinte de François Hilsum
LA ROCHE-GUYON - Le Château de La Roche-Guyon présente, du 16 juin au 14 octobre, les œuvres peintes majeures, anciennes et récentes, de François Hilsum, disciple de l’Abstraction lyrique et de l’Ecole de Paris. Peintre de la couleur et de la lumière, des paysages et de l’eau, de l’humain et du bonheur, François Hilsum est aussi l’un des peintres du Vexin. Il réside et travaille en effet à quelques pas du Château de La Roche-Guyon. Il était donc naturel que ce dernier, situé sur une route du Val d’Oise marquée par l’histoire de la peinture - entre Pontoise, Auvers-sur-Oise, Vétheuil et Giverny - lui consacre une exposition rétrospective.
Château de La Roche-Guyon, jusqu’au 14 octobre
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LES ANNEES MARTINE
Images d’enfance 1954-1965
EPINAL - Guidé par les thèmes des livres de Gilbert Delahaye et Marcel Marlier édités par Casterman, de Martine en voyage, à Martine en avion, le musée de l'Image explore dix années d'images d'enfance. Images de papier, mais aussi images mentales ou imaginaires, pour dresser un portrait choisi d'une société en pleine mutation.
Musée de l’Image, jusqu’au 11 novembre
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L'APOLOGIE DE LA NATURE ou l'exemple de Courbet
ORNANS - L’exposition, qui rassemble 134 œuvres du maître d’Ornans, porte sur l’apologie de la nature – végétale, animale ou humaine - dans la production de Gustave Courbet (1819-1877) et de ses émules ou admirateurs. Dans chacune des 14 salles sont présentés des ensembles thématiques, associant aussi bien des peintures, que des dessins, des sculptures, des photographies ou des souvenirs personnels de Courbet. Outre les prêts de particuliers et de musées comme ceux de Besançon, Dole, Mulhouse, Le Havre et Orsay, les pièces exposées proviennent des collections du musée d’Ornans. Créé en 1971, il rassemble le fonds donné il y a un siècle par Juliette Courbet, la sœur du peintre, celui réuni par Les Amis de Courbet depuis 1937 et les acquisitions réalisées par le département du Doubs depuis 1976.
Musée départemental Gustave-Courbet, jusqu’au 21 octobre
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LE BOIS DES MISSIONS, Sculptures baroques du Paraguay
SARREBOURG - Pour la première fois en Europe, sont présentés soixante statues et retables en bois polychrome des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles provenant des sites des missions franciscaines et jésuites du Paraguay. Cette exposition, exceptionnelle par son thème mais aussi par la qualité et l'originalité des œuvres qui y sont exposées, sera présentée à Sarrebourg, haut lieu de la musique baroque latino-américaine, puis au Musée du Mans, dont les collections d'art baroque permettent d'évoquer des parallèles très pertinents, et enfin au Musée d'Art sacré de Lyon-Fourvière.
Musée du Pays de Sarrebourg, jusqu’au 9 septembre
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BRASILIA CHANDIGARH LE HAVRE
LE HAVRE - Le Havre, Chandigarh et Brasilia ont été trois chantiers monumentaux du milieu du XXe siècle. Signées par de célèbres architectes et leurs équipes (Auguste Perret pour Le Havre, Le Corbusier pour Chandigarh et Oscar Niemeyer pour Brasilia), ces trois villes, situées sur trois continents différents, sont aujourd’hui reconnues comme des œuvres majeures de l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme. L’exposition entend les montrer sous un regard pluriel, celui de photographes de pays différents.
Musée Malraux, jusqu’au 16 septembre
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DES TRÉSORS DES ROIS D’ABOMEY À L’AFRIQUE D’AUJOURD’HUI
CLAMECY - L’Afrique subsaharienne vue à travers les objets du royaume d’Abomey et la donation François Mitterrand.
Le musée d’art et d’histoire Romain Rolland consacre sa nouvelle exposition à l’Afrique subsaharienne. Les objets issus de fonds anciens du musée, longtemps laissés en réserve, voisinent avec les tableaux de la donation François Mitterrand. Une série de manifestations culturelles est organisée en parallèle à cette exposition pour susciter échanges et débats dans une optique d’ouverture et d’éveil. Projections de films, de documentaires, contes, concerts, rencontres littéraires, conférences sont au programme et permettront aux visiteurs d’enrichir et de partager leurs connaissances.
Musée d’art et d’histoire Romain Rolland, jusqu’au 17 septembre
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DU NAÏF AUX SINGULIERS, le spectacle des corps
6ème biennale internationale d’Art naïf de Laval
LAVAL - A la fin des années soixante, alors même que les cendres du Douanier Rousseau étaient revenues solennellement vingt ans plus tôt à Laval, sa ville natale, et que s'ouvrait le premier musée consacré à l'art naÏf celui-ci s'effaçait devant l'Art brut, puis l'Art singulier. Plus sauvages, perçues comme faiblement figuratives, ces nouvelles formes d'expression artistique non seulement semblaient bien éloignées des canons "académiques" de l'Art naïf, mais s'inscrivaient mieux, en apparence, dans une réflexion renouvelée sur "l'expression" personnelle. Depuis 1997, la Biennale internationale d'Art naïf démontre l'étonnante vitalité de ces pratiques plastiques populaires et autodidactes, Son édition de 2007 se propose d'expliciter, autour de la question du corps, les "liaisons dangereuses" entretenues entre artistes naïfs et singuliers. C'est l'occasion de mener une réflexion plus générale sur l'Art naïf.
Musée du Vieux-Château et Ecole de La Perrine, jusqu’au 30 septembre
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ETONNANTS PAYSAGES, PHOTOGRAPHIES AÉRIENNES DE PIERRE CHEUVA – INSTALLATION CONTEMPORAINE DE SHIGEKO HIRAKAWA
LEWARDE - Le plus grand musée de la mine en France s’attache à son devoir de mémoire en proposant un autre regard – aérien à travers les photographies de Pierre Cheuva – sur le patrimoine bâti et les traces laissées par des siècles d’exploitation minière. Mais il participe aussi au débat sur l’état de notre environnement en présentant une installation de l’artiste japonaise Shigeko Hirakawa, dans laquelle un arbre mime la photosynthèse de façon spectaculaire.
Centre Historique Minier, jusqu’au 30 septembre
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LA FIDELE OUVERTURE ou l’art du serrurier
ROUEN - Une des grandes richesses du musée Le Secq des Tournelles, dont les 14 000 pièces documentent l’art de la ferronnerie, est sa collection de serrures : serrures de tous âges, depuis le XVe siècle, de toutes provenances – France, Italie, Allemagne, Autriche, Flandres – et de toutes sortes, de la serrure de portail à la serrure de portefeuille. L’exposition « La fidèle ouverture ou l’art du serrurier » confronte l’ensemble des serrures du musée à des pièces d’exception venues de collections françaises et étrangères. Elle fait revivre une discipline que Dante cite dans la Divine Comédie comme l’un des arts libéraux.
Musée Le Secq des Tournelles, jusqu’au 28 octobre
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LE GOÛT DE LA GRÂCE ET DU JOLI
La collection Oulmont. Dessins, peintures et pastels du XVIIIe siècle
EPINAL - La collection léguée au début du siècle dernier par le docteur Paul Oulmont à la ville d’Épinal, et destinée au musée départemental, contient des chefs-d’œuvre de tout premier plan. Les dessins de Tiepolo, de Guardi, de Greuze et de Boucher présentés au public pendant cette exposition comptent parmi leurs compositions les plus remarquables. La collection – quatre-vingts dessins et vingt tableaux - réserve de merveilleuses découvertes. L’ensemble charme également par sa cohérence. Par sa préférence accordée à la séduction sur l’érudition, au joli sur le sérieux, la collection Oulmont apparaît comme un parfait exemple du goût des collectionneurs de la Belle Époque pour ce moment de grâce que fut l’art du XVIIIe siècle en France, en Angleterre et en Italie. L’exposition est organisée avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, du Conseil Général des Vosges, du Conseil régional de Lorraine, de la Ville d’Epinal, de BNP Paribas, de Arches-Arjowiggins.
Musée départemental d’art ancien et contemporain, jusqu’au 1er octobre
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TRESORS DE SLOVAQUIE ORIENTALE
CAEN - Faire mieux connaître l'histoire culturelle de l'Europe en confrontant la production usuelle ou artistique des peuples qui la composent est une ambition partagée par le Musée de Normandie à Caen et l'Ensemble Conventuel des Jacobins, à Toulouse. Le cadre d'accueil de ces expositions amène à privilégier le moyen âge, période où la forte originalité de la production artistique s'exprime par l'embellissement des lieux de culte. La collaboration avec le musée de la Slovaquie orientale de Kosice s’est donc faite tout naturellement. Créé il y a 130 ans, alors que la Slovaquie faisait partie de l’empire austro-hongrois, ce musée a vu la plus grande partie de ses collections transférée au Magyar Nemzeti Múzeum de Budapest en 1919. Toutefois ce qui a été conservé à Kosice et est présenté à Caen demeure l'une des plus importantes collections d'art sacré de l'est de l'Europe.
Musée de Normandie, jusqu’au 4 novembre
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