Christ en croix Statue monumentale en bois polychromé Atelier de Spis
Hauteur : 2,50m par 2m d'envergure
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ENSEMBLE CONVENTUEL DES JACOBINS
Rue Lakanal 31000 Toulouse
INFORMATIONS :
Tél. 05 61 22 21 92
Site: www.jacobins.mairie-toulouse.fr
HORAIRES :
Ouvert tous les jours, y compris les jours fériés, de 10h à 19h
PRIX D’ENTRÉE :
5 €. Tarif réduit et groupes : 2,50 €
COMMISSAIRES :
Monique Rey-Delqué directeur et conservateur de l’Ensemble Conventuel des Jacobins
Jean-Yves Marin, directeur et conservateur du Musée de Caen
Robert Pollak, directeur du Musée de Kosice
CONTACTS PRESSE :
Agence KOM
Suzanne Manheimer
Tél. 05 34 416 412
E-mail: agencekom@agencekom.com
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Des saveurs de la cuisine médiévale aux récentes « Cultures du monde », qui a attiré plus de 50 000 visiteurs, l’Ensemble Conventuel des Jacobins s'attache à faire découvrir par des œuvres de qualité le patrimoine de la culture occidentale ou de civilisations lointaines. L’exposition « Trésors de Slovaquie orientale » nous ramène au Moyen Age, période où une puissante production artistique s’exprime au travers de l’embellissement des lieux de culte. Mises en valeur par une savante mise en lumière, ces pièces prennent toute leur signification sous les voûtes du réfectoire des Jacobins.
Un art profondément original
L’exposition est née de la collaboration du Musée de Caen - où elle a été présentée cet été -, de l’Ensemble conventuel des Jacobins et du Musée de Kosice où est conservée l‘une des plus importantes collections d’art sacré d’Europe de l'Est. Pointe extrême de l’avancée du catholicisme en terre orthodoxe, la Slovaquie orientale connaît à partir du XIVème siècle un essor sans précédent de sa production artistique : elle est alors au contact permanent de courants artistiques qui traversent l’Europe, suscitant sur tout le territoire l’émergence d’un art original. Si la Renaissance n’a laissé que peu de traces, le pays étant isolé des autres centres artistiques de l’Europe par des guerres locales, il faut attendre les années 1650 pour qu’apparaisse un style nouveau : le baroque. Sans transition ou presque, des artistes venus d’Italie et d’Autriche imposent cet art exubérant empreint de mouvement, éclipsant momentanément les productions locales, encore médiévales d’esprit.
Dorure et polychromie
En ouverture de l’exposition, un magnifique retable, conservé dans son intégralité, a été mis en regard d’un ensemble de sculptures du XIV et XVème siècles, généralement produites dans du bois de tilleul. Les Vierges à l’Enfant aux regards empreints de douceur, exposées ici, figurent parmi les œuvres les plus marquantes de l’art gothique slovaque. Si les statues et les peintures telles l’Adoration des Mages, l’Annonciation ou encore la Résurrection de Lazare disent un art hautement maîtrisé de la dorure et de la polychromie sur bois, la présence d’un coffre réalisé dans un seul tronc d’if et d’une grille en fer forgé rendent compte d'un véritable savoir-faire en matière de menuiserie, d’ébénisterie et de ferronnerie.
De 1676 à… 2013
Apôtres et saints ou personnages de légendes ponctuent le parcours à côté d’œuvres monumentales comme le Christ en croix, la représentation d’un Saint Martin à cheval ou un superbe autel de près de 4 mètres de haut, dont l’harmonie, les dorures et les couleurs résument la volonté d’embellissement des lieux de cultes. Cette pièce majeure, à la faveur d’une restauration, a pu être datée de 1676 et identifiée grâce au monogramme WZ. La scène principale fait référence au célèbre épisode de Daniel dans la fosse aux lions : le prophète est assis au milieu des fauves rendus inoffensifs par l’intervention divine. Ce patrimoine exceptionnel n'avait encore jamais quitté son pays. Par un heureux hasard, la Slovaquie et la France choisiront en même temps une capitale européenne de la culture, en 2013. La ville de Toulouse, qui est candidate, a choisi pour thème les « chemins de l’Europe ». Avec cette exposition, l’Ensemble Conventuel des Jacobins s’inscrit parfaitement dans cette thématique.
Illustration : Détail d'un groupe sculpté Saint Martin faisant la charité Signé et daté « Simon Reiter, 1686 » (Détail du pauvre à qui Saint martin a donné la moitié de son manteau) Groupe sculpté en bois polychromé et doré Scène de 2m de haut
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