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DE GILGAMESH À ZÉNOBIE
Arts anciens du Proche-Orient et de l'Iran


DU 6 DÉCEMBRE 2007 AU 29 JUIN 2008

Un choix d’objets d’une grande puissance esthétique rappelle le riche passé du Proche-Orient et son rôle fondamental dans la naissance de notre civilisation.


Relief funéraire. Vers 170-190 après J.-C. Palmyre (Tadmor, Syrie)

 

MUSÉES ROYAUX D’ART ET D’HISTOIRE

Parc du Cinquantenaire 10
B-1000 Bruxelles

INFORMATIONS :

  • Tél. +32 (0)2 741 72 11
  • Site : www.mrah.be
  • Visites guidées : Tél +32 (0)2 741 72 15 Email : sec@mrah.be

    HORAIRES :

  • Du mardi au dimanche, de 10h à 17h (fermeture de la caisse à 16h).
  • Nocturnes jusqu’à 22h les jeudis 31 janvier, 28 février, 27 mars et 24 avril.
  • Fermeture le lundi, les 25 décembre et 1er janvier.

    PRIX D’ENTRÉE :

  • 7 €, 5,50 € et 3 € (notamment pour les groupes scolaires et pour les jeunes de 13 à 18 ans).
  • Gratuit pour les enfants de moins de 13 ans

    CONTACT PRESSE :

    Bart Suys, tél. + 32 (0)2 741 73 00 Email : b.suys@kmkg.be


  • L’exposition De Gilgamesh à Zénobie constitue une occasion exceptionnelle de souligner l’importance du Proche-Orient et de l’Iran dans le développement de la culture occidentale. De plus, les visiteurs auront la chance de revoir la célèbre collection d’antiquités de ces régions, conservée aux Musée royaux d’Art et d’Histoire et depuis longtemps fermée au public pour cause de rénovation des salles.


    Les célèbres bronzes du Luristan

    Les pièces ont été – en grande partie – choisies en fonction de leurs qualités esthétiques et quelques chefs-d’œuvre du Louvre complètent l’ensemble. Les objets exposés témoignent de la manière dont notre civilisation est redevable aux anciennes cultures qui ont tant apporté au développement de l’écriture, qui ont largement contribué à l’évolution de la gestion comptable, qui ont relancé l’économie, la jurisprudence et les sciences, sans oublier la littérature et les conceptions religieuses et morales. Si les bronzes du Luristan (Iran) comptent parmi les chefs-d’œuvre des collections des Musées royaux d’Art et d’Histoire et forment ainsi un ensemble unique au monde, ils ne portent cependant pas ombrage aux remarquables sceaux-cylindres, aux nombreux témoignages d’écriture et, certainement pas, à la célèbre plaque votive sur laquelle apparaît sans doute le héros mésopotamien du 4e millénaire avant J.-C., Gilgamesh, après sa victoire sur le taureau céleste.


    Reliefs assyriens, argenterie sassanide…

    La sélection des pièces présentées couvre une période allant jusqu’aux conquêtes romaines et l’arrestation de la reine Zénobie de Palmyre par l’empereur Aurélien, en 272 après J.-C., marque le point final de ce vaste aperçu historique. L’exposition se décompose en plusieurs sections. Dans « A l’ombre de Babel » (Irak), on découvre des sculptures sumériennes, des reliefs provenant des palais assyriens, des figurines en métal, des textes cunéiformes (dont un sur la restauration de la tour de Babel) et les sceaux-cylindres précédemment cités. « La Perse : du village à l’empire » (Iran) réunit de la céramique et des récipients en métal, richement décorés et de forme surprenante, des armes et des armures en bronze, de l’argenterie d’époque sassanide, des reliefs et inscriptions monumentales de ziggurats et de palais (Persépolis).


    … déesses nues et portraits en albâtre

    Le clou de la partie « Aux mines du roi Midas » (Turquie et Arménie) est un vase monumental contenant plusieurs squelettes mais on y voit aussi des accessoires de toilette en bronze, des parures vestimentaires en bronze et en argent, des reliefs peints de la Phrygie. Dans « Le monde de la Bible » (Syrie, Liban, Jordanie et Israël), se côtoient sculptures et terres cuites de style égyptisant, figurines de déesses nues et modèles de mobilier, sceaux cylindres, bijoux et ornements de meubles en ivoire (retrouvés comme butin de guerre dans les palais assyriens), ainsi que les premières inscriptions alphabétiques. Enfin, « Sur les pas de la reine de Shéba » (Yémen et Arabie saoudite) nous fait découvrir de l’art funéraire et religieux, des portraits et relief en albâtre veiné, des inscriptions. L’exposition accorde une attention toute particulière au développement de l’écriture, propose une projection qui illustre la contribution belge à la redécouverte du Proche-Orient ancien et offre la possibilité de découvrir la présentation d’une nouvelle galerie de photographies.

    Illustration : Plaquette décorative Phénicie Fin IXe – VIIIe siècles Nimrud (Kalakh), Fort Shalmanasar


    PUBLICATION :

    Catalogue de l’exposition, édité par le Fonds Mercator. 320 p., 28 x 23 cm, 400 illustrations en couleurs, couverture souple. Prix : 49,50 €


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