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QUOI DE NEUF AU MUSÉE ?
25 ans d’acquisitions (1985-2009)

DU 4 AVRIL AU 2 NOVEMBRE 2009

De Bourdelle à Parrocel, de Rivalz à Barye, les acquisitions ont permis d’enrichir et d’affiner les collections du musée des beaux-arts de Toulouse.

Joseph-Marie Vien (Montpellier, 1716 - Paris, 1809) La Douce Mélancolie, 1758 © Musée des Augustins Photo : Daniel Martin

 

MUSÉE DES AUGUSTINS

21, rue de Metz - 31000 TOULOUSE

INFORMATIONS :

Tél. 05 61 22 21 82 Fax 05 61 22 34 69
Site : www.augustins.org

HORAIRES :

Tous les jours de 10h à 18h, sauf 1er mai.
Nocturne le mercredi jusqu’à 21h.

PRIX D’ENTRÉE :

Plein tarif : 5 €
Tarif réduit : 3 € (groupes, étudiants et pour tous le premier dimanche du mois)
Gratuit pour les moins de 18 ans.

COMMISSARIAT :

Axel Hémery, directeur du musée des Augustins
Charlotte Riou, conservateur chargée des sculptures au musée des Augustins

CONTACT PRESSE :

Ghislaine Gemin
Tel. 05 61 22 22 49
E-mail : ghislaine.gemin@mairie-toulouse.fr
Geneviève Ponselle
Tel. 05 61 22 39 02
E-mail : genevieve.ponselle@mairie-toulouse.fr


De 1985 à 2009, le musée des Augustins s’est enrichi de plus de cent soixante œuvres qui viennent compléter et affiner ses collections de peinture et de sculpture. À travers cette exposition et le catalogue qui l’accompagne, le musée fait le point sur l’une de ses missions essentielles : l’enrichissement des collections porté par des générations de conservateurs, de donateurs, de mécènes et d’amis du musée. Une sélection de quelque soixante des plus remarquables de ces œuvres permettra au visiteur de se faire une idée des choix qui ont marqué les dernières décennies.


Les points forts des collections

Le choix des conservateurs est dicté avant tout par la nature de la collection. Le musée des Augustins n’a pas la vocation de représenter de manière exhaustive la création artistique européenne du XIIe au XIXe siècle. La physionomie du musée est fixée depuis le début du XXe siècle avec des points forts dans la sculpture médiévale, la peinture néoclassique, le paysage historique de Valenciennes à Corot, la peinture d’histoire entre Romantisme et Académisme et la sculpture de la Troisième République. On peut aussi citer des séries d’œuvres très cohérentes : la sculpture en terre cuite du XVIe au XIXe siècle, le caravagisme, le portrait peint et sculpté de la fin du Moyen Âge au début du XVIIIe siècle. La présence de l’art toulousain, du XIIe siècle au début du XXe siècle, marque profondément l’inscription de ce musée dans son territoire et explique aussi en grande partie les choix d’acquisition.


Illustration : Baron Louis-François Lejeune (Strasbourg, 1775 - Toulouse, 1848) La Cascade du lac d'Oô, près de Bagnères de-Luchon, 1834 © Musée des Augustins Photo : Daniel Martin


Roques et Rivalz en force

Dans un musée, dont le dernier catalogue complet des peintures date de 1908 (revu et complété en 1920), la publication de catalogues des nouvelles acquisitions est indispensable. De 1948 à 1968, le musée s’est enrichi de 120 nouveaux numéros, puis de 280 entre 1969 et 1984. Dans le dernier quart de siècles, près de 160 œuvres ont été acquises. Avec une dizaine de pièces médiévales, cinq entre les XVIe et XVIIIe siècles et plus d’une vingtaine du XIXe et du début du XXe siècle, la sculpture confirme sa place privilégiée. En peinture, le public pourra découvrir ou redécouvrir Roques avec douze nouvelles esquisses, Rivalz ou Benjamin-Constant avec cinq tableaux, Tournier ou Gamelin. Des artistes importants de toutes époques font leur apparition, d’Assereto à Roland en passant par Étienne Parrocel, Alexandre-Évariste Fragonard et Barye. La Douce Mélancolie de Joseph-Marie Vien (1716-1809), acquise en 2002, est devenue en quelques années l'une des icônes de la collection. Le musée s’est aussi intéressé aux esquisses préparatoires de ses œuvres les plus remarquables et a ainsi acquis, entre autres, le Buste du Prophète Élisée d’Arcis et l’Abdication du duc Foscari de Duveau.


De Dame Tholose à Saint Paul

Sur un plan général, notre vision de la peinture toulousaine des XVIIe et XVIIIe siècles est affinée par l’arrivée des tableaux mythologiques, allégoriques et d’histoire antique de Pader et Rivalz. On sait depuis toujours que cette peinture ne se cantonne pas aux portraits de capitouls et aux œuvres religieuses mais les collections publiques n’en témoignaient pas suffisamment. Sur un plan plus particulier, les enseignements nouveaux pour l’histoire de l’art directement liés à l’entrée des œuvres dans la collection sont trop nombreux pour être tous mentionnés. Dame Tholose est descendue de sa colonne place Dupuy et se révèle comme un bronze exceptionnel du XVIe siècle. L’étude du Saint Paul de Tournier a permis de découvrir une composition sous-jacente et une inscription au revers de la toile originale qui modifient notre connaissance de l’artiste. Une œuvre aussi connue dans l’histoire locale que le Portrait de Louis de Mondran s’est avérée être entièrement repeinte. Autant de recherches et de restaurations qui n’auraient pu être entreprises si les œuvres n’avaient intégré une collection publique…

Illustration Jean Rancy (actif à Toulouse à partir de 1529) Dame Tholoze, 1550 © Musée des Augustins Photo : Daniel Martin


PUBLICATION :

En 200 pages, le catalogue présente 120 reproductions en couleurs des œuvres principales, accompagnées chacune d’une notice descriptive ou d’une citation pour les œuvres de moindre importance.