Sphère armillaire, signée et datée Galterus Arscenius nepos Gemmae Frisij Lovanij fecit
Anno 1575, Louvain ; Gauthier ARSCENIUS ; 1575, laiton, socle en bois noirci |
|
MUSÉE DU CINQUANTENAIRE
Parc du Cinquantenaire 10
1000 BRUXELLES
INFORMATIONS :
Tél : +32 (0)2 741 72 11
Site : www.mrah.be
E-mail : info@mrah.be
Visites guidées : tél : 32 (0) 2 741 72 15
E-mail : sec@mrah.be
HORAIRES :
Du mardi au vendredi de 9h30 à 17h
Le samedi et le dimanche de 10h à 17h
(fermeture de la caisse à 16h)
Fermeture le lundi et les 1/01, 1/05, 1/11, 11/11, 25/12
PRIX D’ENTRÉE :
5€ / 4€ / 1,50€ (groupes scolaires)
Gratuit pour les enfants de moins de 13 ans accompagnés d'un adulte
Gratuit chaque premier mercredi après-midi du mois à partir de 13h
CHEF DU DEPARTEMENT DES INDUSTRIES D'ART :
Claudine Deltour-Levie
CONTACT PRESSE :
Bart Suys, Responsable Communication
Tél :+32 (0)2 741 73 00
E-mail : b.suys@mrah.be
|
Le Musée du Cinquantenaire inaugure, dans un des circuits d’exposition les plus remarquables du musée, situé autour d’un cloître à l’architecture d’inspiration gothique, une série de trois salles rénovées qui abriteront les collections de sculpture lapidaire (fonts baptismaux, dalles funéraires), d’instruments de précision (horlogerie et instruments de mesure de la terre et du cosmos) et des arts du métal (dinanderie, ferronnerie, etc). Elles permettront d’admirer un certain nombre d’objets qui n’avaient plus quitté leur réserve depuis très longtemps.
Fonts baptismaux et grilles ornementales
La sculpture lapidaire romane et gothique est représentée par un ensemble unique de fonts baptismaux – témoins de la production du Tournaisis et de la région mosane - dont les têtes d’angle, à l’expression puissante, défient le temps. Quant aux dalles funéraires réalisées dans le fameux « marbre noir » de Tournai, elles sont dévolues aux personnages de haut rang.
La collection de serrurerie ancienne, présentée pour la première fois au public depuis des décennies, reçoit un écrin digne de ses chefs-d’œuvre : clefs, serrures et heurtoirs, grilles ornementales et coffres retracent l’évolution de la ferronnerie d’art, du Moyen-Âge à la fin du XVIIIe siècle, tandis qu’étains et dinanderies illustrent la vie quotidienne et religieuse d’autrefois. Dans la chapelle, copie conforme de celle de Saint-Georges de Bruxelles, dite de Nassau, les œuvres maîtresses sont la cuve baptismale de l’église Saint-Germain à Tirlemont (1149) et le grand chandelier lutrin de Saint-Ghislain (1442).
Montres en cristal de roche et astrolabes
La collection d’instruments de précision est répartie en deux entités : d’une part, l’horlogerie, organisée de manière chronologique et, d’autre part, sur un mode thématique, les instruments de mesure du ciel et de la terre. Ces deux ensembles relatifs à l’Europe de la Renaissance et des Temps modernes privilégient les œuvres des anciens Pays-Bas et de la principauté de Liège. De superbes exemples de l’art mécanique sont illustrés par une série d’horloges, d’automates figuratifs, de montres en cristal de roche, d’imposantes pendules astronomiques et à complications. Les instruments non mécaniques de mesure du temps et de l’espace sont représentatifs du rayonnement de l’atelier de Louvain, parmi les plus réputés pour la fourniture des cabinets scientifiques royaux et princiers au XVIe siècle : sphère armillaire, astrolabes, cadrans solaires ou cercles d’arpenteur… Des maquettes permettent au visiteur de s’initier au maniement de ces objets.
Les vues d’optique, télévision d’autrefois
L’inauguration de ces trois nouvelles salles est l’occasion de découvrir l’exposition temporaire sur les vues d’optique. Celles-ci sont des gravures, en noir et blanc ou en couleurs, faites pour être visionnées à travers un appareil qui en accentue la perspective. À la mode au XVIIIe et dans la première moitié du XIXe siècle, à une époque où les gens voyageaient peu, ces vues d’optique, montrées sur les foires et les marchés, ouvraient une fenêtre sur le monde, jouant ainsi un rôle similaire à celui de notre télévision actuelle. Le Musée du Cinquantenaire possède environ 500 de ces vues d’optique, qui font partie de la collection Lefébure, acquise en 1943. Beaucoup d’entre elles n’ont jamais été montrées au public. Après s’être intéressé il y a quelques années aux images consacrées à la Belgique, le musée présente près de 150 pièces dans un contexte plus général.
Illustration : Place Dauphine à Paris / Daumont, milieu du XVIIIe Siècle
PUBLICATION :
Catalogue Le monde en vues d'optique / Dépôt légal : D / 2009 / 05 / 50 / 4.
160 pages et illustrations, prix : 10 €. Auteur : Claudine Deltour-Levie
Pour voir d'autres illustrations, cliquez sur ENGLISH VERSION en haut de page.
|