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POST MORTEM
Rites funéraires à Lugdunum

DU 27 NOVEMBRE 2009 AU 30 MAI 2010

Une exposition qui restitue au public les progrès considérables enregistrés à Lyon dans le domaine de l’archéologie préventive


Masque de Claudia Victoria.Tirage en plâtre du masque mortuaire.
Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière. Christian THIOC et Jean-Michel DEGUEULE.

 

MUSÉE GALLO - ROMAIN DE LYON FOURVIÈRE

17, rue Cléberg - 69005 LYON

INFORMATIONS :

•Tél : 04 72 38 49 30 - Fax 04 72 38 77 42
•Site: www.musees-gallo-romains.com

HORAIRES :

•Du mardi au dimanche de 10h à 18h
•Fermé les lundis et les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre

PRIX D'ENTRÉE :

Exposition + collections permanentes
•Plein tarif : 7 €
•Tarif réduit : 4,50 € Jeunes de 18 à 25 ans, familles nombreuses et groupes de 10 personnes au moins.
•Gratuit pour les moins de 18 ans, personnes handicapées avec deux accompagnateurs, demandeurs d‘emploi, bénéficiaires du RMI.
•Entrée Exposition + collections permanentes gratuite le jeudi.
•Audioguidage et livret d'aide à la visite mis gracieusement à la disposition des visiteurs

CONTACT PRESSE :

Olivia Jacq-Maurens
•Tél : 04 72 38 49 27 / 06 26 45 01 09
•E-mail : olivia.jacq-maurens@rhone.fr
•Dossier de presse et images sur : www.musees-gallo-romains.com/presse


Produite en partenariat avec l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), cette exposition est reconnue d'intérêt national par le Ministère de la Culture et de la Communication / Direction des Musées de France et bénéficie à ce titre d'un soutien financier exceptionnel de l'État. Consacrée aux rites funéraires à Lugdunum et plus largement en Gaule romaine, elle est destinée à faire partager au public les récentes avancées dans le domaine de l’archéologie funéraire, obtenues à partir des nombreuses fouilles préventives conduites sur le territoire de Lugdunum.


Une longue tradition de recherches

L’exposition s'inscrit dans une tradition de recherches anciennes à Lyon : à l'origine des collections du musée, au XIXe siècle, les inscriptions funéraires ont tenu une place importante pour la connaissance de l'histoire ancienne. Lors de la création du musée, en 1975, c'est encore essentiellement sous l'angle de l'épigraphie qu'est abordé le domaine funéraire. Les épitaphes apportent un éclairage sociologique aux différents thèmes présentés : vie domestique, artisanat, commerce… L'évolution des rites funéraires (passage de l'incinération à l'inhumation) et la nature des objets associés aux défunts commencent à être évoquées.

Illustration : Masque tragique, Musée gallo-romain de Lyon – Fourvière.
Christian THIOC et Jean-Michel DEGUEULE.


Les résultats exceptionnels de l'archéologie préventive

Depuis, de nombreuses nécropoles ont été explorées sur tout le territoire lyonnais : sur la colline de Fourvière, dans la plaine de Vaise, sur la rive gauche du Rhône, essentiellement dans le cadre de fouilles préventives prescrites par l'Etat et effectuées par les archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). La mise en oeuvre de méthodes de fouilles spécifiques, l'application systématique des analyses anthropologiques sur le terrain et non plus seulement en laboratoire, l'attention minutieuse portée au traitement des objets retrouvés dans les tombes autorisent désormais une approche ethnographique des pratiques funéraires. Mis en perspective avec les textes, ces résultats restituent non seulement la complexité des rites propres à la religion romaine, mais débouchent aussi sur des questions d'ordre sociologique et culturel. Par la nature du sujet, qui touche aux fondements mêmes de la société, il s'agit sans aucun doute d'un des apports les plus notables de l'archéologie à la connaissance du monde gallo-romain.


De nombreuses reconstitutions

Dans la continuité de l'exposition Par Toutatis, la religion des Gaulois, le parti pris est de donner une large place aux reconstitutions. Il s'agit de restituer les rites funéraires à l'époque romaine depuis le décès jusqu'à l'ensevelissement et aux cérémonies ultérieures. Une évocation de la veillée funèbre puis du cortège funéraire conduit le visiteur au coeur de l'exposition, avec la reconstitution de l'espace d'une nécropole de la fin du Ier siècle après J.-C. Sont évoqués les pratiques de l'incinération, de l'inhumation, les banquets funéraires, les rites de mémoire, la nature et la fonction des objets déposés avec le défunt, la place des sépultures dans le paysage urbain, les rapports entre vivants et morts… L’exposition entend dédramatiser des notions liées pour l'essentiel au christianisme en rappelant que, dans l'Antiquité romaine, la mort est considérée comme l'épilogue de la vie et n'a donc rien de tragique. Elle montre la manière dont les sépultures reflètent la hiérarchie sociale, des plus grands mausolées jusqu'aux tombes constituées d'une simple amphore. Une seconde partie aborde la redécouverte des monuments et des objets à l'époque moderne ainsi que les méthodes de l'archéologie, en particulier l'analyse des restes animaux et végétaux.

Illudtration : Procession funéraire, tête de la fanfare. Jean-Claude GOLVIN


PUBLICATIONS :

•Rites funéraires à Lugdunum, ouvrage collectif, éditions Errance, 23 x 28cm, 250 p., 2009, 32 €, ISBN : 978-2-87772-406-7
•Volume thématique de Gallia 66-1, Pratiques et espaces funéraires de la Gaule durant l'Antiquité, ouvrage collectif sous la direction de Frédérique Blaizot (Inrap), Éditions du CNRS, 387 p., 2009, 55 €, ISBN : 978-2-271-06894-1
•Livret de 43 pages mis gracieusement à la disposition des visiteurs


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