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BASELITZ, 50 ANS DE PEINTURE

DU 21 NOVEMBRE 2009 AU 14 MARS 2010

Georg Baselitz, Fingermalerei III - Der Adler, 1972
Museum Küppersmühle für Moderne Kunst, Sammlung Ströher
© Georg Baselitz

 

MUSÉE FRIEDER BURDA

Lichtentaler Allee 8b
D-76530 BADEN-BADEN

INFORMATIONS :

Tél. +49 (0)7221-3 98 98-0
Fax +49 (0)7221-3 98 98-30
E-mail: office@museum-frieder-burda.da
Site: www.museum-frieder-burda.de

HORAIRES :

Du Mardi au Dimanche 10h - 18h

PRIX D'ENTRÉE :

Plein tarif : 9€
Tarif réduit : 7 €

COMMISSARIAT :

Götz Adriani

CONTACTS PRESSE :

Horst Koppelstätter
Tel.: +49-7221 / 97372-11
Fax: +49-7221 / 97372-22
E-mail : hok@koppelstaetter-kommunikation.de


Georg Baselitz est l'un des artistes internationaux les plus connus, l'un de ceux qui ont donné à la peinture venue d'Allemagne une visibilité mondiale sans précédent. En un demi-siècle, il a produit une œuvre abondante, multiple, qui ouvre à l'art des voies originales, jalonnées de nouveaux repères.


Dès les débuts de sa carrière, Baselitz a su faire voler en éclats les représentations et les catégories académiques de son époque. Son évolution personnelle est marquée par le dépassement de multiples formes de convention artistique, par la recherche de langages nouveaux, dans un renouvellement constant des formes et des sources d'inspiration.

Dans le style monumental, ses Héros du milieu des années 1960 sont des personnages d'allure déconcertante, qui remettent en question la conception classique du portrait. Le musée Frieder Burda expose neuf toiles appartenant à cette célèbre suite. Le processus de dissolution des formes aboutit en 1966 aux images fracturées, qui décomposent le motif pour le recomposer autrement. Ce mouvement d'une figuration qui se libère du sujet et du sens culmine en 1969 avec ce traitement inversé qui a fait la réputation internationale de Baselitz. Dans ses tableaux représentés la tête en bas, ses portraits, natures mortes, paysages ou animaux, l'artiste manifeste son goût pour une expérimentation formelle tous azimuts. Par la suite, ces toiles puissamment expressives feront place à une expression de plus en plus allégée. Des thèmes plus polysémiques, parfois assortis d'éléments de mémoire, allusions ou références renvoyant à l'histoire de l'art ou aux événements contemporains, confirment l'inventivité de Baselitz. Les œuvres les plus récentes, celles de la série des Remix, sont l'occasion d'un retour de l'artiste sur les thèmes principaux de son passé, qu'il réinterprète avec une virtuosité magistrale.

Grâce aux prêts consentis par de grandes collections comme celles de Josef Froehlich, Ulrich et Sylvia Ströher, Friedrich Christian Flick, Uli Knecht, la famille Kleihues, Frieder Burda entre autres, l'exposition à pu réunir environ quatre-vingts tableaux et quarante œuvres sur papier, qui offrent une large vue d'ensemble de la production de Baselitz depuis ses débuts jusqu'à nos jours. Par la qualité des œuvres présentées, elle permet une approche pertinente de la démarche créative de l'artiste et de la richesse de son monde intérieur.

L'exposition est accompagnée d'un catalogue réalisé par Götz Adriani et illustré par une œuvre graphique originale de Georg Baselitz.

Parallélement, avec l'exposition 30 ans de sculpture, la Staatliche Kunsthalle de Baden-Baden propose les œuvres en trois dimensions de Georg Baselitz, depuis la première, Modèle pour une sculpture (1979), jusqu'à la plus récente, Folk Ding Zero, présentée pour la première fois à Baden-Baden. Neuf salles sont dédiées à neuf phases essentielles de la carrière de l'artiste. Quand cela était possible, les sculptures ont été rapprochées des tableaux traitant de sujets analogues. Car le sculpteur Baselitz, muni de tronçonneuses, haches et poinçons, traite le bois de la même façon que le peintre Baselitz. Des lignes heurtées expriment la détermination souveraine du geste, qui ne tente jamais de dissimuler sa violence créatrice. La sculpture, à laquelle Baselitz se consacre dès 1979, est marquée par le même refus de l'harmonie et de la symétrie que sa peinture. Mais le message des formes, nous dit l'artiste, parle dans la première une langue bien plus lisible et bien moins codée que dans la seconde