La Belgique se met en treizeLa Belgique vient de passer la main à l'Espagne à la tête de l’Union Européenne. Mais l'on peut encore découvrir 13 jeunes artistes contemporains au Passage de Retz.
| Myriam Hornard, Sans titre, 2001.
© Passage de Retz |
Le thème est large et fédérateur : «Instants fragiles». Un sujet qui mêle à la fugacité du temps et des notions comme la délicatesse, l’éphémère, le hasard. Tous les médias sont acceptés : vidéo, peintures, installations, photographies ou sculptures. Les artistes ont tous été sélectionnés dans la Communauté française de Belgique et possèdent déjà une certaine notoriété.
Parmi les artistes conviés, sept femmes et six hommes proposent différentes interprétations du thème. Edith Dekyndt confronte phénomènes scientifiques, fruits du hasard et éléments naturels. Dans son œuvre Star System Polaroïd, elle capture, avec une pointe d’humour, un paysage de rêve. Yves Lecomte se projette derrière le miroir, dans un espace-temps très éloigné du réel et Myriam Hornard emprisonne ses photographies sous des bulles de polyester, immortalisant ainsi, comme un ornythologue ou un chimiste, des trouvailles d’une apparente futilité.
Les installations ludiques de Frédéric Gaillard, dont émane une intensité éphémère, rappellent les séquences de cette tragédie absurde qu’est la vie. Les travaux de Pierre Gérard entendent révéler le véritable sens de la poésie : Fabriquer. Ses peintures aux formes organiques rapprochent le réel du monde des songes. Les sculptures de Bénédicte Henderick, composées de structures de plâtre moulées sur des fragments de mobilier, font oublier la matérialité des composants. Quant à Christine Hamoir, elle cherche dans le quotidien des instants de contemplation…
| Stéphanie Magalhaes 02.01.2002 |
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