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Fine Art & Antiques Fair |
Monte-Carlo se diversifieLe Forum Grimaldi accueille la seconde édition du « Monte-Carlo International Fine Art & Antiques Fair ». Cette année, le salon ouvre ses portes aux galeries d’art moderne et contemporain.
Placé, cette année, sous le Haut Patronage de S.A.S. le Prince Rainier III, le jeune salon de Monte-Carlo continue de rassembler des antiquaires de toute l’Europe et des Etats-Unis pour ce rendez-vous annuel. Une nouveauté cependant : son ouverture sur l’art moderne et contemporain. L’édition 2001 avait fait ses preuves en réunissant une trentaine de galeries et 12 000 visiteurs dans la salle Diaghilev du Forum Grimaldi. Cette année, si le nombre d’exposants n’a que très peu varié, les entrées devraient augmenter, selon les organisateurs, suite à la campagne de promotion lancée en juin dernier. Dès le mois d’octobre, de nombreux articles dans des revues comme « Wall Street Journal » aux États-Unis, « Casa e jardim » au Portugal, « El périódico del arte » en Espagne, ou encore le « Figaro Magazine » en France, ont annoncé l’événement.
Les galeries présentes au salon ont été sélectionnées par trois organes administratifs. Le comité de sélection, qui compte des antiquaires de hauts niveaux comme Jean Gismondi de la Galerie Pastor Gismondi (Monte-Carlo et Paris) ou Piero Corsini (New York et Monte-Carlo), participe au choix des exposants dans les 5 plus importants salons internationaux : Maastricht, Milan, Paris, Londres et New York. Viennent ensuite le comité d’organisation, avec à sa tête Stéphane Valeri, et le comité d’honneur rassemblant les hautes personnalités comme le ministre d’Etat, Patrick Leclercq ou le consul général de France à Monaco, Philippe Perrier de La Bathie. Si le salon s’ouvre à l’art moderne, il reste majoritairement consacrer aux antiquités et objets d’art. Cette année de nouveaux participants chez les antiquaires : Bruno Cooper (sculpture de l’Egypte ancienne), la Galleria Urbano Quinto (mobilier du 15e siècle) ou encore Ahassan Maktabi du Liban, spécialisé dans les tapis d’Orient.
Le visiteur peut apprécier une pièce majeure, l’Agonie dans un jardin du Tintoretto proposée par La Maison d’Art Antiquaria & Piero Corsini au prix de 400 000 $. Le Buste de jeune homme en marbre blanc attribué à l’Ecole Ferrata ne manquera pas d’attirer les curieux au stand de la galerie Adriano Ribolzi. L’Extrème-Orient est représenté par la galerie 41 de Monte-Carlo avec une Paire de bols de palais d’époque Kangxi, en porcelaine à émaux verts. La Délicate petite table à écrire de Guillaume Kemp, à la galerie Pastor-Gismondi, séduira les amoureux de mobiliers qui se rendront ensuite au stand de M. Wannenes pour y voir le Secrétaire Louis XV estampillé F. Rubestuck. Les amateurs de joaillerie apprécieront par le collier Van Cleef & Arpels des années 50 exposé par Zendrini. Datée de 206 avant Jésus-Christ, la pièce la plus ancienne du salon, une Danseuse en terre cuite de la dynastie Han, se trouve au stand parisien Oriental Bronze. Le prix est tenu secret !
L’introduction de l’art moderne dans le salon relève de la volonté des organisateurs d’offrir un choix plus étendu aux visiteurs. Environ 10 exposants d’art moderne et contemporain sont regroupés cette année. Parmi eux la galerie Malborough, fondée à Londres par Frank Lloyd en 1946, et la galerie Guy Heytens qui présente L’atelier de la rue Séguier de Dufy pour 190 000 €. De Monte-Carlo, citons encore la galerie Gam qui expose, entre autres, un Monet : Monte-Carlo vu de Roquebrune ou la galerie Le Point proposant les Chevaux devant la mer(1929-1930) de Giorgio De Chirico. L’art contemporain est présenté à la galerie Genta à travers des toiles inédites de l’horloger Gérald Genta ou encore à la Galerie Ferrero qui met à l’honneur des compressions de César et un Bronze soudé d’Arman. Spectrum art, galerie originaire de Bratislava, offre la possibilité de découvrir la production artistique des artistes slovaques.
| Stéphanie Magalhaes 05.01.2002 |
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