Chacun achète son chat

Difficile de croire que les chats aient fasciné autant d’artistes. D’Angleterre, de Hollande ou de Hongrie, du 18e ou du 20e siècle, les peintres, graveurs et dessinateurs qui ont consacré des œuvres aux chats se sont donné rendez-vous à Londres. Voyez un peu le panel proposé. Il va d’une sculpture chinoise en bronze de la dynastie des Han aux 32 originaux vifs d’une illustratrice britannique dont le dernier livre, « Snow Cats », sort ces jours-ci dans les librairies anglaises, Ann Mortimer (1958- ). Sans oublier les scènes attendrissantes peintes à l'huile par Juliette Peyrol-Bonheur (1830-1891) ou Alfred Arthur Brunel de Neuville (1851-1941). Toute l’iconographie féline y est : chats dormant blottis dans leurs paniers, courant derrières les papillons, posant dans les bras de leurs maîtres ou jouant avec des pelotes de laine...

Parmi les 129 lots mis en vente, il y en a aussi pour toutes les bourses. De nombreuses estampes et huiles sont ainsi proposées entre 250 et 500 £, des gravures néoclassiques d’après de petits maîtres anglais et belges comme des illustrations de Louis Wain (1860-1939), ce peintre anglais que ses représentations humoristiques de chats rendirent célèbre Outre-Atlantique. Mais à côté de cela, on trouve aussi quelques peintures qui pourraient dépasser les 5000 £ comme Autour du vase de Daniel Merlin (1861-1933)ou frôler les 15 000 £ comme La sieste de l’hollandaise Henriette Ronner Knip (1821-1909) ...