Virtuelle Renaissance au musée d’EcouenLe musée national de la Renaissance, installé au château d’Écouen, l’est également, depuis peu, sur la toile.
| Page de garde du site |
Le château d’Ecouen, qui abrite le musée national de la Renaissance, surplombe la plaine du Pays de France, aux abords de la forêt de Chantilly. Il est l’œuvre du duc Anne de Montmorency. Ardent et riche collectionneur, celui-ci fut conseiller de François Ier puis d’Henri II. Entièrement consacré au château, à son histoire et ses collections, le site internet offre au public une vue d’ensemble du domaine. La page d’accueil est constituée de diverses vignettes, qui font référence aux œuvres exposées. La disposition un brin anarchique des liens est compensée par un beau tapis vert clair, rehaussé d’entrelacs.
Les informations pratiques apportent au visiteur tous les renseignements dont il a besoin pour se rendre sur les lieux. Loin de se cantonner à l’accès au musée, elles proposent des parcours de visites dans la région ou encore des adresses gastronomiques à proximité. Un original chapitre «Réseau Renaissance» recense les institutions européennes qui possèdent dans leurs collections des objets de la Renaissance française. Le château, son histoire, son architecture, ses décors, le parc… sont autant de sujets explorés dans ce site et que l'on peut dans certains cas visualiser grâce aux «panoramiques 360°». On peut ainsi parcourir, virtuellement, la cour intérieure du château, la façade nord, la chambre du connétable ou la chambre de Catherine de Médicis. Les collections, quant à elles, sont étudiées par rubriques thématiques. La page «Evénements» informe l’internaute des manifestations liées au musée et présente notamment les expositions en cours ou à venir, comme «Sur les traces du Lézard et Bernard Palissy» qui ouvre le 13 mars ou le programme du Printemps des musées 2002. Quant à l’incontournable «Boutique», ce n'est pas celle du musée, mais celle de la Réunion des Musées Nationaux…
L'écran d'ordinateur, quel que soit son nombre de pouces, ne pourra pas rendre la chatoyance des dix tapisseries de Bruxelles sur l'histoire de David et Bethsabée. Il ne restituera pas fidèlement l'échelle des douze cheminées peintes pas plus que le raffinement de la nef de Charles-Quint, extraordinaire automate allemand de la fin du 16e siècle. Mais il en fournira un agréable avant-goût…
|