Une fin à l'amiable pour le squat de la rue Blanche

PARIS, 18 mars (AFP) - Le collectif d'artistes qui occupait depuis le 13 octobre 2000 un hôtel particulier de la ville de Paris, l'hôtel de Choulens, situé rue Blanche (IXème), l'a quitté après un accord à l'amiable avec la mairie, a annoncé lundi l'adjoint (Vert) au maire à la Culture, Christophe Girard. Ces créateurs ont rejoint depuis vendredi un autre local appartenant à la ville près de La Forge, dans le XXème arrondissement.

En marge du Conseil de Paris, M. Girard s'est réjoui de cet accord intervenu un an jour pour jour après la victoire de la gauche aux municipales à Paris. Son premier acte d'adjoint avait été précisément de stopper l'arrêté d'expulsion qui, à la demande de Jean Tiberi, alors maire de Paris, avait frappé ces artistes du "collectif 21 Label-Grange". Avant la rue Blanche, ils avaient occupé un autre squat, rue de la Grange-aux-Belles, et en avaient été expulsés en juin 2000. Ils avaient alors envahi l'hôtel de Choulens, construit en 1901 et classé aux Monuments historiques. Ce bâtiment a fait l'objet d'un échange entre la Ville de Paris et l'Etat, prêt à lui céder l'ancien théâtre du Grand Guignol où doit s'installer l'actrice sourde Emmanuelle Laborit avec sa troupe IVT. Mais pour finaliser l'échange il fallait que l'Hôtel de Choulens soit libéré. "Il est désormais vide et sécurisé", a précisé M. Girard.


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