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PARIS, 4 avr (AFP) - La Flamme de la liberté, érigée en 1987 près du pont de l'Alma à Paris et transformée en stèle commémorative à la princesse Diana par ses admirateurs, a été entièrement restaurée, embellie et surélevée. Les dernières palissades du chantier, qui a duré quatre mois pour un coût de 311.000 F (47.400 euros), ont été démontées jeudi en fin de matinée, a constaté l'AFP. Désormais le monument sera protégé des ardeurs notamment graphiques des admirateurs de la princesse de Galles par une chaîne symbolique courant autour du site. Le monument avait été offert en 1987 par le quotidien International Herald Tribune, lors du bicentenaire américain, pour symboliser l'amitié entre les peuples français et américain. Sur un socle en marbres gris et noir, c'est une réplique en cuivre doré, grandeur nature, de la flamme de la statue de la Liberté de Bartholdi, érigée à l'entrée de la ville de New York. Dans les jours qui ont suivi le décès, le 31 août 1997, de la princesse dans un accident de la circulation sous le tunnel du pont de l'Alma, ses fans ont transformé la Flamme de la liberté en monument commémoratif. Attirant quotidiennement des centaines de touristes, la Flamme a reçu dès lors bouquets de fleurs, poèmes écrits sur des feuilles de papier collées sur son socle et phrases gravées au couteau qui avaient détérioré le monument. Pendant les travaux, des bouquets, des graffitis dans toutes les langues et des photos de Diana étaient apposés chaque jour sur les palissades.

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