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Plaisirs de jardins

À trois semaines de l’ouverture de l’édition 2002 du Festival des jardins, le site internet du château de Chaumont dévoile un avant-goût du programme.


Lorsqu’on se connecte sur Chaumont-Jardins.com, une jolie animation en Flash apparaît, invitation au dépaysement : les silhouettes mouvantes de deux arbres froissés par le vent, et, au premier plan, un château médiéval traité en réserve… Le site, malheureusement, n’est pas tout à fait à la hauteur de cette page d’accueil. Il est austère et avare en images quoique facile de navigation et très complet. Il propose en effet une documentation aussi détaillée que possible sur le monument et sur le Conservatoire international des parcs et jardins et du paysage (CIPJP) qu’il abrite depuis 1992. La rubrique consacrée au château retrace l’histoire des lieux, depuis l’édification d’une forteresse dominant la Loire, au 10e siècle, jusqu’à son acquisition à la fin du siècle dernier par la famille de Broglie qui confia la réalisation des jardins à Henri Duchêne. Quant à celle du CIPJP, elle fournit des renseignements détaillés sur les différentes activités du conservatoire : organisation de formations longues ou courtes (deux ou trois journées pour découvrir les plantes vivaces ou les techniques du fleurissement aérien), gestion d’un service d’étude et de conseil pour les projets d’aménagement et organisation du festival annuel des Jardins…

Car si le Festival international des jardins a fait la notoriété du lieu en attirant plus de 150 000 visiteurs, il constitue le cœur du site Internet. Y figurent en effet les créations de tous les artistes et paysagistes qui ont investi, pour un été, les parcelles bordées de haies de hêtres, soit 11 éditions et plus de 280 projets. Pour chacun d’eux, on trouve une fiche signalétique composée d’un texte de présentation, d’une liste des plantes utilisées et de deux illustrations. Ainsi mises en ligne, les idées novatrices pour les «jardins de demain» constituent une mine d’informations accessibles à tous et réunies en fonction des thèmes annuels du festival, comme les potagers, en 1999, ou la mosaïculture en 2001. En attendant le cru 2002 consacré à «L’érotisme au jardin», chacun pourra déjà se faire une idée des créations aux noms évocateurs comme «Le souffle d’Éros», «Les pétales du désir» ou «Jardin d’ivresses».

Evaluation
Design :
Contenu :
Ergonomie :
Animations :



 Zoé Blumenfeld
13.05.2002