France

SAINT-ETIENNE, 8 juil (AFP) - Le procès d'auteurs présumés d'un trafic international d'objets d'art, provenant du cambriolage de centaines de châteaux et riches demeures de France, s'est ouvert lundi matin devant le tribunal correctionnel de Montbrison (Loire).
L'audience, qui devrait durer au moins deux journées, devait initialement se tenir à la fin du mois de mai. Mais elle avait été reportée du fait d'une action en justice intentée par l'avocat du commanditaire présumé de ce «gang des châteaux», concernant un possible vice de forme dans la procédure
d'extradition de son client, qui est Néerlandais. Il a été débouté.
Des centaines de victimes ont été dénombrées. Parmi elles, l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, dont la demeure familiale auvergnate, le Château de La Varvasse, à Chanonat (Puy-de-Dôme), avait été visitée par les cambrioleurs, qui avaient fait main basse sur des
chandeliers, des statuettes, des insignes militaires, ainsi qu'une pendule Charles X.
Seize prévenus comparaissent devant le tribunal pour recel de vol aggravé en bande organisée. Parmi eux, le marchand d'art néerlandais, Cornelius Martens, commanditaire présumé du trafic, qui a été extradé le 21 décembre de Belgique, où il était en détention provisoire. Il comparaît détenu ainsi que
l'Italien Mario Cipoletti, un chauffeur-routier interpellé en novembre 2000 à Tarare (Rhône) au volant d'un poids-lourd rempli d'objets volés.

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