Le Louvre, son musée, son école

C’est au son d’une fugue à la Bach, composée par Ivan Tereschenko et François Villain, que l’on visite l’outil internet élaboré l’an dernier, pour un budget contenu (« moins de 200 000 FF » selon son responsable, Bertrand Meyrat) par le bras universitaire du Louvre. Sa première mission est d’informer les étudiants sur la vie dans l’aile de Flore, qu’il s’agisse des cursus principaux (3 cycles et 1 classe préparatoire aux concours de conservateur du patrimoine), des cours organisés par la Ville de Paris ou des activités auxquelles peuvent s’inscrire les candidats libres. Les prétendants y sont informés sur le contenu du test probatoire. Les heureux élus peuvent lever leurs doutes sur la protection sociale, sur la façon d’obtenir une bourse ou sur les stages à l’étranger.

Chattez archéo !
L’arborescence est agréable, bien conçue même si l’animation (les lettres bougent) demande parfois un brin d’habileté pour cliquer sur la légende souhaitée. Quant aux retours en arrière, ils sont parfois hasardeux et il arrive que l’on se retrouve inopinément en page d’accueil. Les informations volumineuses sont disponibles en format PDF. Un forum est animé par les étudiants eux-mêmes mais est ouvert à tous. Rien de scabreux sur ce « chat » : chacun y lance une bouteille à la mer pour compléter son bagage intellectuel. Telle jeune fille, inscrite en maîtrise d’archéologie, invite à lui communiquer toute information pertinente sur la basilique paléo-chrétienne de Chassey-les-Montbozon. Tel autre de ses condisciples entend mettre à jour la biographie du peintre nîmois Hilaire Périé, élève de David. Un autre élément est susceptible d’intéresser un plus large public : le catalogue complet de la bibliothèque (55 000 titres). Il est consultable dans son intégralité et il n’est pas exclu que les titres puissent être prochainement réservés en ligne.