Rik Gadella, directeur artistique du Salon Paris PhotoLe créateur du salon nous éclaire sur ses projets alors que la sixième édition de la manifestation ouvre.
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Quelle est votre fonction à Paris Photo ?
Rik Gadella. Je l’ai créé en 1997. J’ai revendu mes parts à Reed OIP en janvier 2002 mais j’en demeure le directeur artistique. Je reste aussi propriétaire de la revue Paris Photo, que je publie avec ma maison d’édition, Picaron.
Kaos, le «parcours des mondes» que vous avez organisé en septembre à Saint-Germain-des-Prés en mêlant galeries d’art contemporain et d’art tribal se reproduira-t-il ?
R. G. Bien sûr. Nous avons eu très peu de temps pour le préparer, à peine trois mois. Nous ne voulions pas créer de salon lourd mais attirer les grands noms de la spécialité tout en démontrant qu’il était possible de séduire un autre public que celui habituel des salons d’art tribal. Nous avons accueilli vingt et un participants. L’an prochain, nous en aurons le double. Les ventes ont été à la hauteur. The Pace Gallery de New York a notamment vendu un masque africain à 200 000 $.
D’autres éléments sur votre agenda 2003 ?
R. G. Il y aura la seconde édition du salon Design du XXe siècle, au Carrousel du Louvre. L’espace où les ambassadeurs des pays européens présentaient un créateur sera consacré à un seul pays, probablement l’Italie ou les Pays-Bas. Par ailleurs, nous allons lancer chez Picaron une série de monographies sur les grands créateurs du XXe siècle. Les trois premiers titres seront consacrés à Jacobsen, Mollino et Mallet-Stevens. Nous mettons l’accent sur les inédits. Pour Carlo Mollino, deux cents des photographies et la moitié des objets que nous présentons n’étaient pas connus.
| Propos recueillis par Rafael Pic 14.11.2002 |
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