Pan Amsterdam, le salon flamandPour sa seizième édition, Pan Amsterdam conforte sa place de salon flamand et s’ouvre à de nouveaux domaines.
| Cabinet en ivoire, Allemagne du Sud,
c. 1620, ivoire et plaquettes de serpentine,
galerie Salomon Strodel Antiquités,
Amsterdam. © Pan Amsterdam 2002. |
AMSTERDAM. Avec 113 exposants, dont 98 néerlandais et 15 belges, Pan Amsterdam conserve une forte sonorité nationale. Parmi les 7 nouveaux venus, Harold t’Kint de Roodenbeke de Bruxelles compte sur la notoriété et le sérieux de la manifestation pour élargir sa clientèle : «C’est un salon pointu et ultra-professionnel, d’un grand renom en Europe. Il n’y a pas l’équivalent en Belgique.»
De l’Antiquité à nos jours
Du mobilier ancien aux photographies d’Erwin Olaf en passant par l’argenterie et les estampes, Pan Amsterdam propose un large éventail d’œuvres destinées à séduire tous types d’amateurs d’art. Parmi les pièces maîtresses de cette édition, un paysage de Yan van Goyen (Noortman, Maastricht), une collection de baromètres du XVIIIe siècle (Fontein Antiek, Purmerend), une bague néo-impressionniste en or signée Jules Wièze et un cabinet d’art en ivoire allemand des années 1620 (galerie Salomon Strodel Antiquités, Amsterdam). Alors que la jeune section «Photographie», créée en 2001, ne comptait que deux stands, les galeries Flatland (Utrecht) et Serieuse Zaken (Amsterdam) viennent, cette année, compléter la présentation. L’an dernier, près de 27 000 visiteurs se sont rendus au salon et, mieux encore, 11% des visiteurs sont repartis en ayant effectué une ou plusieurs acquisitions. Un rendez-vous peu connu du public français qui mérite le détour.
| Stéphanie Magalhaes 17.10.2002 |
|