La galerie entre au garage

TOULOUSE. La carrière de Thierry Balesdens a débuté à Montpellier en 1998. Originaire du Lot, le galeriste rejoint la ville rose deux ans plus tard. «J’ai quitté ma première galerie toulousaine, Executive Gallery, pour des raisons de superficie, 45 m2 ne me suffisaient plus», explique-t-il. C’est sur un ancien garage automobile, situé au numéro 13 de la rue Saint-Féréol, que le galeriste a jeté son dévolu : 300 m2, une pièce unique, des colonnes donnant la possibilité de créer des cloisons et un puit de lumière apportant un éclairage naturel. «Il n’y a pas d’équivalent à Toulouse en termes d’espace. Avec une hauteur sous plafond de 3 à 5 mètres, les cimaises peuvent accueillir des grands formats».

Béton, brique et œuvres d’art…
Les traces d’huile au sol ont été effacées, le bureau du garagiste a disparu, pourtant l’esprit du lieu a été préservé : sol en béton, mur en briques apparentes et galets, et grandes ouvertures. Les travaux de transformation ont été réduits au strict minimum : moins de 15 000 €. Le programme? «Il est difficile de se spécialiser dans un domaine précis en province. Nous avons donc pris le parti de présenter indifféremment de la peinture, de la sculpture, de la vidéo et de la photographie». Avec sept expositions par an, la galerie compte présenter des grands noms de l’art contemporain comme Jean Rustin, Vélickovic, Gérard le Cloarec, Richard di Rosa ou encore Erro. L’actualité de la ville reste au centre des préoccupations de cette nouvelle galerie qui propose une exposition inaugurale - Papillons - de Philippe Assalit (jusqu’au 27 octobre) dans le cadre du Printemps de septembre.