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Musées

Macro sur le Tibre

Le futur Musée d’art contemporain de Rome, le Macro, qui doit ouvrir en 2005, vient d’être porté sur les fonts baptismaux.


© Odile Decq
ROME. Près de Porta Pia, ce grand bâtiment de 5 750 m2 abritait jusqu’en 1983 les brasseries Peroni. Grâce à un toit en verre, deux immeubles ont été réunis, créant ainsi une cour centrale qui devient un lieu d’exposition. À partir de janvier 2003 et jusqu’en 2005, Odile Decq modifiera complètement les bâtiments. L’architecte, Lion d’or à la Biennale d’architecture de Venise en 1996, l’ouvrira encore plus à la lumière. Pour cette inauguration avant la lettre, une soixantaine de grandes photographies de Claudio Abate y sont suspendues - des portraits de Beuys, Chirico, Gilbert & George, Rauschenberg - tandis que les pièces plus sombres des étages sont dévolues aux installations de Tony Oursler. «L’implantation d’un musée d’art contemporain est importante pour Rome, explique Danilo Eccher, le directeur. MACRO permettra d’accueillir tous les arts. Pas exclusivement les arts plastiques mais aussi la télévision, les performances, le théâtre… Les artistes viendront de tous les horizons. Pas seulement des Italiens. Nous serons très éclectiques.»


 Alain Fayard
22.10.2002