Ambiance lunaireLa site de la seconde Biennale de Séoul est pauvre en animations. Pour mieux laisser la parole aux artistes ?
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La sobriété du site peut surprendre pour cette manifestation qui entend suivre de près les nouveaux médias. L’accent est mis sur l’aspect fonctionnel. Dans les rubriques «Artist Map» et «Media Type», les 79 artistes de la biennale - dont 37 Coréens - sont positionnés sur une carte symbolique des différentes disciplines : vidéo, photographie traditionnelle et digitale, installations visuelles et sonores, etc. À condition de disposer des logiciels nécessaires, on peut découvrir les impressions digitales de la Française Delphine Coindet, les derniers sites web créés par tsunamii.net de Singapour ou l’installation vidéo de Nam June Paik.
À défaut...
Le thème de la biennale, «Luna’s Flow» (Marée lunaire) n’apparaît qu’en demi-teinte. «Les médias et les nouvelles technologies sont comparés à la Lune, non pas pour leur contenu «conquérant» mais en tant qu’outils capables de reconstruire un idéal perdu», explique Rhee Wonil, le commissaire de l’événement. L’appartement cybernétique ou les projections vidéos sur les murs du Duksu-Gung Palace mériteraient des animations interactives ou, à défaut, une illustration. D’autant qu’à côté des deux autres biennales de Corée dédiées à l’art contemporain, à Gwangju et à Pusan, cet événement au budget encore modeste (environ 400 000 $) entend marquer sa particularité. C’est ce que semble prouver la participation d’intervenants reconnus, tels Marie de Brugerolle (ex-conservateur au Centre Pompidou), Gregor Jansen (conservateur du ZKM à Karlsruhe) ou Jean Baudrillard, qui sera la tête d’affiche d’un colloque.
Evaluation
Design :
Contenu :
Ergonomie :
Animations :
| Anouchka Roggeman 31.10.2002 |
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