Les ambitions de Cosmic

PARIS. Les budgets en jeu n’ont pas été communiqués mais ils sont conséquents, «comparables à ceux d’un musée», soutient Claudia Cargnel, qui a dirigé pendant sept ans la galerie Ana Lix à Genève. Dans l’aventure de la rue de Turenne, elle est associée à Frédéric Bugada et à Jean-Yves Hardy, qui a fait fortune à la tête d’une société de la nouvelle économie. L’architecte Pauline Coutagne, qui a travaillé avec Jean-François Bodin, a remodelé les espaces de cet hôtel particulier du XVIIe siècle, précédemment occupés par une usine de confection. Le rez-de-chaussée, le premier étage et les caves voûtées accueilleront une librairie, un espace vidéo, un jardin suspendu et les salles d’exposition. «Au deuxième étage, fermé au public, nous aurons des appartements pour les artistes». Les plasticiens défendus sont jeunes, mais ont déjà une place affirmée sur la scène contemporaine. Après Mat Collishaw, l’un des YBA (Young British Artistes) qui se sont imposés à la fin des années 1980, on verra Annika Larsson en compagnie de Haluk Akakce, puis Vanessa Beecroft.