La Wallonie a son salonAntica Namur organise sa vingt-sixième édition sur le thème de «l’objet de famille».
| Commode, tableau, faïence,
verrerie et argenterie des XVIIIe
et XIXe siècles.
© Galerie Vincent Hick, Daniel
Lecrenier (Battice). |
NAMUR. Comme chaque année depuis sa création, Antica Namur investit le palais des expositions de la ville, ancien pavillon russe de l’Exposition universelle de 1958. «S’il reste principalement fréquenté par des marchands belges, quelques grandes galeries françaises participent à ce salon : Atlan, Gombert (Paris) ou Carletti (Kremlin Bicêtre). Sur les cent cinquante exposants, plus de vingt sont des fidèles comme la galerie Saint Michel de Bruxelles, présente depuis vingt-trois ans. Permettre la cohabitation entre des antiquaires et des stands plus décoratifs présentant des objets de curiosités, reste la spécificité d’Antica Namur», explique Luc Darte, organisateur de la manifestation.
Pour toutes les bourses…
Outre le mobilier régional qui fait sa renommée, le salon belge propose des objets d’art, de l’argenterie, des tableaux, des armes ou encore des bibelots offrant aux visiteurs la possibilité d’acheter à des prix raisonnables. Ils sont nombreux à apprécier cette formule. Il y a dix ans, la fréquentation ne dépassait pas les 18 000 visiteurs. Depuis quatre ans, ils sont plus de 30 000, principalement des Belges, des Français et des Hollandais. Cette année, le thème fédérateur est «l’objet de famille» : chevalière en argent, armoire à linge, chiffonnier ou mouchoir en dentelle joueront la carte de la valeur sentimentale pour séduire les amateurs. Les musées namurois s’associent à la manifestation en prêtant des œuvres. Ainsi, le Musée Félicien Rops prête sept gravures et la Société archéologique propose des pièces du Val Saint-Lambert. «En restant fidèle à sa vocation de salon ouvert à tous, Antica Namur multiplie les transactions et satisfait son public».
| Stéphanie Magalhaes 08.11.2002 |
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