Les antiquaires prennent les Tuileries

PARIS. Plus de soixante-dix marchands de toute la France se sont donnés rendez-vous au nouveau salon parisien consacré aux antiquités et objets d’art. Du 6 au 15 décembre, les parterres du jardin des Tuileries accueillent un chapiteau de 4 500 m2 destiné à recevoir plus de 40 000 visiteurs. Pour Caroline Margeridon, organisatrice de l’événement, «Ce n’est pas un salon de plus mais la réponse à de nombreux professionnels qui souhaitaient participer à une manifestation de choix dans la capitale du luxe». Un lieu prestigieux, des participants biens établis, une commission d’experts «en béton armé» et une période qui correspond aux séjours d’étrangers dans la capitale pour les achats de Noël, toutes les conditions sont rassemblées pour la réussite de la manifestation.

Une sonorité très parisienne
Parmi les participants, de grands noms du marché parisien sont présents : Camille Burgi, Jean Gismondi, la galerie Delvaille, Guy Kalfon ou l’Univers du bronze. La galerie Florende de Voldere propose le Paradis terrestre de Jean Bruegel le Jeune, une huile sur cuivre du XVIIe siècle, tandis que la galerie Normand expose sur son stand une aquarelle de Théodore Rousseau, La Mare aux fées du XIXe siècle. Bien que minoritaires, les exposants de province sont représentés par Michel Delcours de Lyon ou Bernard Bouisset de Béziers. «Du mobilier à la joaillerie, de l’archéologie chinoise aux années 1970, le salon des antiquaires des Tuileries offre un panorama complet et haut de gamme. Paris se débarrasse peu à peu de ses salons-brocantes pour faire place au luxe et à la qualité», conclut Caroline Margeridon.