St’art planche sur sa nouvelle version

STRASBOURG. Connu pour son guide des galeries, le Bill’Art, Olivier Biliard occupe, pour la première fois, le poste de directeur artistique de la foire d’art contemporain et entend bien mener une petite révolution. «St’art se positionne comme une foire de région que je comparerais à Art Paris. J’ai voulu lui apporter un nouveau souffle en introduisant des visites guidées, des performances d’artistes et surtout trois tables rondes : «L’art et l’argent» ; «La peinture à quoi bon ?» et «Les enjeux des galeries dans le monde contemporain». Ces débats sont dirigés par des personnalités du monde de l’art comme Anne Lahumière, présidente du comité professionnel des galeries d’art, ou Harry Bellet, journaliste au Monde. St’art conserve son caractère de pluridisciplinarité mais a décidé de mettre, cette année, l’accent sur les jeunes talents. Parmi les quarante-trois exposants français, la galerie G.N.G. présente les paysages abstraits de l’artiste turque Nurcan Giz tandis que La Capitale propose de découvrir les collages de Philibert-Charrin. Par ailleurs, Olivier Billiard n’oublie pas que Strasbourg est une capitale européenne : «La foire doit s’ouvrir sur l’étranger». Cinq nouveaux pays ont donc été acceptés : le Danemark, la Lettonie, la Grèce, la Grande-Bretagne et les États-Unis.