Meubles en lumièreLe salon de Milan se double cette année de la Biennale Euroluce, consacrée à l’illumination.
| © Cosmit |
MILAN. C’est un mastodonte : le Salon du meuble de Milan aligne chaque année des statistiques impressionnantes. Pour cette quarante-deuxième édition, 1 660 exposants se déploient sur 190 000 m2 et 185 000 visiteurs sont attendus. Deux nouvelles sections sont consacrées, l’une au textile d’ameublement, l’autre à la salle de bains, l’un des espaces domestiques qui a connu les mutations les plus spectaculaires avec l’avènement de l’ère du relax. Il faut ajouter à cela un salon satellite consacré aux jeunes designers, qui connaît un développement constant depuis quelques années - ils sont quatre cents en 2003 - et la vingt-deuxième biennale Euroluce, consacré à l’éclairage, avec cinq cents stands. On pourra bien sûr y retrouver les créations d’Ingo Maurer et des Castiglioni ou les sociétés poids lourds du secteur comme iguzzini. Au pavillon 9, beLight, élaboré par le scénographe Pierluigi Cerri, est un véritable tunnel de plusieurs centaines de lampadaires italiens. Ces manifestations ont un prolongement original avec une exposition sur la lumière - et sa métaphore, le feu - à travers les continents, mise en scène par Robert Wilson, un spécialiste du genre. Accueillie dans les salles médiévales du Palazzo della Ragione, avec une musique de Philip Glass, elle réunit un pot-pourri original d’artistes et d’écrivains, qui comprend notamment le Nigérian Wole Soyinka, prix Nobel de littérature, Shirin Neshat, Lion d’or à la Biennale de Venise 1999, ou Fabrizio Plessi.
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